Philippe VERGNES 27 mars 2015 10:41

@ Acid Atomx,


Un déni partiel peut-être ??? smiley

Manifestement, vous laissez vos émotions l’emporter sur votre raison.

Ce que le « second » Freud et la suite de ses travaux ont nié, c’est la réalité des traumatismes sexuels subis par ses patient(e)s. Tel est le fond de cet article que vous ignorez totalement dans votre commentaire. (Archétypal de votre courant de pensée, c’est pourquoi je vous remercie très sincèrement pour avoir osé le poster. Soyez sûr qu’il en sera fait un excellent usage.)

Cette « faute », que dis-je, ce « crime » doit d’être dénoncée comme il se doit et ce quand bien même cette réalité soit traumatisante pour vous, car « il ne peut avoir plus vive révélation de l’âme d’une société que la manière dont elle traite ses enfants » (Nelson Mandela).

L’époque de Freud n’y était pas prête, d’où son retournement compréhensible et l’abandon de sa neurotica qu’il annonce dans sa fameuse lettre à Fliess mis en lien dans cet article. La faute ne lui incombe que partiellement. Il n’est donc nullement question de « tuer » le père sauf à ne rien comprendre de cet article, car nous pouvons aujourd’hui profiter avantageusement des erreurs commises du temps ou notre société n’était pas prête à entendre les réalités qu’a finies par nier Freud et ses disciples.

Nier ce fait, équivaut ni plus ni moins à se rendre complice de ces comportements destructeurs perpétrés par des gens totalement inconscients envers leurs propres enfants ou leurs proches. Complice...

Je ne vois donc ici qu’une seule chose d’inutile et d’abject : c’est votre négation de cette réalité là. Surtout en tant que professionnel qui se prétend aider des personnes en souffrance venues leur demander de l’aide qu’ils sont « sensés » apporter.
SI « la psychanalyse se meurt, le travail travail psychothérapeutique s’éteint... » c’est vous, les psychanalystes orthodoxes, incapables de remettre en cause votre « solipsisme » qui en êtes les principaux fossoyeurs.

« ... au profit du béhaviorisme, du neuroscientisme et du comportementalisme. »

Arguments iniques totalement éculés qui ne font que démontrer votre ignorance du sujet dénoncé ici : à savoir, la réalité des traumatismes subis dans l’enfance par une grande majorité de vos patients (cf. S. Ferenczi, Confusion des langues entre l’adulte et l’enfant, Les traumatismes, etc.)

La théorie freudienne, tout comme la girardienne sont des systèmes ago-antagonistes déséquilibrés : elles éludent la complexité du réel. Un défaut que ne possède pas la troisième topique psychanalytique de Paul-Claude Racamier.

Une seule petite question, Monsieur le nouveau visage de la psychanalyse, un seul petit détail pour nous démontrer que votre psychanalyse orthodoxe dépasse par son principe de réalité celui de la psychanalyse groupale et familiale : combien d’enfants meurent chaque année des suites de maltraitances que leur infligent leurs parents ou leurs proches ?

« Et je dis, volontiers, à dans quelques années, en séance... »

Donner moi votre adresse, je prendrais « volontiers » rendez-vous bien avant. smiley

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