Francis, agnotologue JL 28 mars 2015 15:26

@philouie

Vous demandez : ’’donc si j’ai bien compris, cette longue tartine révèle au monde stupéfait que les abuseurs sont d’anciens abusés. c’est ça ou y a autre chose ?’’

et vous proposez à nous intéresser aux conditions de pleine santé plutôt qu’aux grands malades.

A quoi PV, qui ratisse large, vous répond : ’Et que croyez-vous donc que fait également la théorie de la perversion narcissique, selon vous ??? ’’

En ajoutant : ’’ Encore faut-il pour cela s’informer auprès de ceux qui savent et non pas ceux qui prétendent savoir en ayant pour seule motivation de détruire tout ce qui s’écarte de leur propre doxa.’’

S’informer auprès de ceux qui savent et non pas ceux qui prétendent savoir est une phrase pour une fois intelligente, encore faudrait-il qu’il se l’applique à lui-même.

J’ai trouvé en consultant mes vieux bouquins celui-ci qui me semble répondre au mieux à votre interrogation première et pour que vous ne restiez pas sur cette idée délétère et que PV est incapable de traiter, selon laquelle les abuseurs seraient d’anciens abusés et réciproquement.

Meurtre d’âme : Le destin des enfants maltraités’’ par Leonard Shengols, psychanalyste et professeur de psychiatrie clinique à LA New York University School of medecine.

Quatrième de couverture  :

<< L’enfant abusé sexuellement, négligé ou battu par un adulte qui lui est proche, perd le respect de lui-même, sa joie de vivre et parfois son identité. II est victime d’un meurtre de l’âme. Pour survivre, il doit préserver l’image positive de ses parents fautifs ou complices ; il nie ou justifie les mauvais traitements qui lui sont infligés, se sent coupable de ces violences et étouffe ses émotions.

<< À la lumière de son expérience de psychanalyste auprès d’adultes ayant parfois subi la maltraitance, Leonard Shengold nous aide à comprendre l’inadmissible. II met en évidence les conséquences du meurtre de l’âme sur le développement psychologique de l’enfant et dévoile les mécanismes qui risquent de le pousser, plus tard, à maltraiter ceux qu’il aime.

<< Mais il est possible de dépasser sa souffrance intérieure et de sortir du cercle de la répétition. L’auteur démontre, à travers l’exemple de quatre grands écrivains, Dickens, Kipling, Orwell et Tchekhov, qu’une enfance dramatique peut parfois renforcer l’individu et développer en lui des dons particuliers. Leonard Shengold nous permet d’aller au-delà de la simple dénonciation impuissante et révoltée.>>

Je vous invite à lire le lien : il est plus détaillé que la 4è de couv.


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