Philippe VERGNES 29 mars 2015 20:17

@ philouie,


Le jour où vous cesserez de disqualifier chacune de mes réponses comme vous savez si bien le faire, peut-être alors ce jours-là arrêterais-je de parler en employant des définitions allusives plutôt que claires et directes en m’adressant à vous puisqu’en bout de course vous n’écoutez que le son de cloche et le bruit de vos pas.

Le vocable maternage a été introduit dans la langue française par un certain... Racamier smiley en 1953. La suite de l’histoire je la raconte dans un de mes articles que vous considérez « creux et verbeux », « vides », etc., etc., etc., témoignant ainsi du fait que plutôt que d’avouer votre ignorance, vous préférez en charger votre contradicteur en lui manifestant votre mépris de façon si subtile que l’on peut qualifier votre procédé de perfide. (Mais peut-être y prenez-vous plaisir après tout ???)

Sur l’incestuel, bien sur qu’il est sexuel (au sens très large du terme) puisque c’est un équivalent d’inceste. Cependant, il dérive d’un maternage qui a échoué suite à une séduction narcissique « fermée ». C’est en ce sens qu’il est relié à la notion de maternage qui se trouve donc être « en filigrane » de cet article.

Racamier n’a jamais renié les apports freudiens, par contre, il situe la pulsion sexuelle comme une pulsion secondaire et non pas comme une pulsion primaire, parce que Freud, et je l’ai déjà précisé, a confondu les conséquences avec les causes. Et c’est en ce sens que la théorie de Racamier n’est pas un pansexualisme, tout en étant psychanalytique. La pulsion primaire chez Racamier, c’est la survie (du moi, cela va de soi). D’où sa défense principale, la perversion narcissique qui elle n’a rien de sexuel puisqu’elle est antérieure et plus « profonde » que la pulsion sexuelle (au sens large du terme, bien évidemment). Autrement dit, pour que les pulsions sexuelles se mettent en place, il faut que la survie soit assurée dans des conditions d’attachement qualifiées de « sécures ».

La survie psychique en primauté des principes de plaisir et de réalité est attesté et confirmé par une très longue liste des travaux tels que ceux de Bolwby et de bien d’autres chercheurs encore qui se sont basés sur les découvertes de Harlow, de Lorenz, de Spitz, etc. et qui ont su démontré, expériences à l’appui que la pulsion d’attachement était majeure dans le développement du nouveau né et que les pulsions sexuelles (au sens large) apparaissent comme le symptôme d’un attachement pathologique chez les enfants (Maternage défaillant dont l’une des causes principales est l’incestuel. Il y a donc là transmission transgénérationnelle des troubles psychiques. Ainsi est bouclé le circuit fermé des pathologies mentales dont la grande majorité sont induites par l’environnement. Ce que confirme la notion de traumatisme chronique ou complexe développé par les psycho-traumatologues, dont j’ai également déjà présenté les travaux.)

Mais peut-être allez-vous me dire : « on le savait déjà... » et je vous répondrais, mais bien sûr... sauf que nous dénions toujours ce fait indéniable. Et pour sortir de ce tabou, y’aura du boulot pour les dix prochains siècles aux rythmes où vont les choses (si les pervers, les paranoïaques et les psychopathes, tous ayant eux un maternage déficient - ou du moins l’immense majorité -, n’ont pas d’ici là mis cette terre à feux et à sang, comme c’est déjà le cas.)

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