Philippe VERGNES 30 mars 2015 14:22

@ philouie,


« Vide et creux oui ». —> Disqualification, agression, j’y vais donc de la mienne. smiley !

Mon grand-père m’a toujours dit qu’on ne pourra jamais faire d’un âne un cheval de course.

Dans la même logique, ce n’est pas parce que vous êtes incapable d’établir des liens interdisciplinaires évidents entre différents concepts et que vous ne voyez pas le fil conducteur entre tous mes articles que tous pensent comme vous. Déliaison —> diable —> pensée perverse.

Je n’ai jamais dit que j’écrivais des articles « prêt à consommer » pour gens « décérébrés ». Tout au contraire ! J’écris des articles qui invitent à l’échange encore faut-il savoir reconnaître son ignorance dans certains domaines. Et cela, je suis au regret de vous dire que ni vous, ni votre mentor complice ne sont capables de l’admettre (vous avez dit « narcissisme »).

Le sens, comme la vérité, ça se gagne par l’échange et non pas par la calomnie dont vous êtes un adepte comme vous le démontrer ici encore. Ni le sens ni la vérité ne sont acquis, ils sont co-construit. Une co-construction que vous refusez en l’imputant à votre contradicteur. Ce principe d’inversion est la base de la perversité. C’est la signature du vampire pour reprendre l’expression d’un auteur que je n’ai pas encore présenté.

Il n’y a que les paresseux intellectuels et ceux dotés d’un encéphale ramolli qui peuvent manifester une telle stupidité. (Ou ceux qui sont allé trop loin dans leur perversité, tant et si bien qu’il ne peuvent plus retrouver le chemin du monde des vivants.)

« ... cette obsession du coupable idéal qu’est le pervers narcissique. »

Justement, parlons-en de cette obsession du coupable idéal que serait à mon sens le pervers narcissique. Cette seule affirmation confirme indéniablement que vous ne lisez que le titre de mes articles et que vous vous fiez aux délires que produisent certains commentateurs dont le système interprétatif est complètement « niqué », car j’ai dit, répété et re-re-dit que la perversion narcissique était un processus (un « mouvement », telle est la façon dont je l’ai présenté ici). Dès lors cette obsession, n’existe que dans votre incapacité à différencier un processus de celui qui l’incarne. Personnellement, je n’ai jamais fait la confusion et vous seriez bien emmerdé de me prouver le contraire à partir de mes ARTICLES. (Dans les commentaires, je ne fais que placer mon interlocuteur face à sa propre image et le premier ici à avoir voulu chasser du « p.n. », c’est votre ami et complice. Pas moi ! Encore faut-il pour cela savoir originer un conflit. Vous savez, c’est une question de paille et de poutre.)

 « Pour ce qui est du maternage, vous voulez maintenant nous faire croire qu’il en est question dans ce texte au prétexte que Racamier serait le premier à en avoir parlé. » 

Oui ! Je prétend que la question du maternage est indissociable de l’oeuvre de Racamier qui dans sa trajectoire l’a conduit à la découverte de l’incestuel.

Êtes-vous borné à ce point ? (Ce qui confirmerait qu’échanger avec vous est tout à fait inutile.)

Dans ce texte il est question d’incestuel, l’un de tous premiers obstacles pour lequel le maternage ne peut pas se mettre en place correctement.

« Pour ma part, je ne partage pas du tout votre approche : ... »

Bien... voyons ce qu’il en est !

« Le maternage est quelque chose de positif qui s’accomplit au moyen d’actions positives. Il faut en comprendre la valeur : les conditions de sécurité physiologiques et affectives des premiers mois de l’enfance forgent le sentiment de sécurité pour le reste de la vie, avec pour conséquence, moins de peur, moins d’agressivité et moins d’addiction. »

Ben oui... c’est très exactement ce que dit la théorie de l’attachement de John Bowlby, dont la théorie de la perversion narcissique, dite topique intéractive (issue de la troisième topique psychanalytique de Racamier impliquant l’intra, l’interpsychique et leurs relations), est « l’ombre », la double face d’une seule et même pièce.

Méconnaître ces aspect de la réalité c’est mettre au point un système ago-antagoniste déséquilibré, c’est-à-dire vulgairement, « boiteux ». Ce qui n’ôte pas leur valeur et leur intérêt, mais qu’il convient de réactualiser dans un système complexe pour ne pas compromettre les chances de parvenir à une progression, plutôt que la régression que nous observons à l’heure actuelle.

Ainsi, vous vous placez en opposition avec ma « représentation » alors que « ma » représentation, sous entend l’existence d’une réalité qui n’est ni tout individuel, ni tout systémique, mais les DEUX (intra et interpsychique + leurs interactions). Nous sommes-là à un tout autre niveau d’abstraction, mais vous savez ce qu’on dit sur le « sage » et la lune, N’est-ce pas.

Autre chose à savoir sur le maternage, Racamier n’a pas qu’été que le premier à traduire ce terme en français dans l’une de ses toutes premières grandes études (1953), mais il a été également l’un des tous premiers en France à avoir créer un hôpital de jours où les psychotiques vivent comme à la maison dans des conditions de maternage non pathogène. Et ce dès 1968, et c’est de ces expériences qu’il a tiré en grande parti ses théories. Il est également l’un des initiateurs en France de ce type de prise en charge puisqu’il est devenu LE spécialiste incontesté en France pour le renouveau du traitement des psychotiques (maternage). Mais la plupart de ce qui ont repris ces méthodes, n’ont jamais eu le culot et le respect de le citer. (Les hôpitaux de jours sont nés bien avant 1968, mais ceux-ci ne développaient pas des techniques thérapeutiques basées sur le maternage.)

« Il faut également faire prendre conscience que si le manque de maternage initial se prolonge dans des addictions (physiologique comme les drogues ou le sexe, affectif par adhésion à des sectes etc...), il est tout à fait possible de rematerner l’individu malgré l’aspect régressif que cette démarche suggère, à mon sens essentiellement, par des pratiques corporelles comme le massage ou la prière. »

Rematerner l’individu, oui... et non, c’est extrêmement plus complexe que cela et ce n’est pas à avec votre tendance à tout vouloir simplifier de façon simpliste, comme en appelle vos incessantes disqualifications (vous confondez simplisme et simplification), que vous saurez faire la différence.

Je suis l’un des seuls en France à dire dans les réseaux auxquels j’appartiens que « soigner » un pervers narcissique est possible sous certaines conditions.

J’écrirais bientôt la-dessus, mais compte-tenu de l’implication émotionnelle d’un tel sujet pour les victimes qui souffrent de ce fléau, j’attends d’avoir bouclé ma série d’articles sur le sujet pour lesquels il me reste à traiter les moyens de diffusion d’un tel Mal. Car tel est véritablement là le diable que nous cherchons à l’extérieur de nous dans toutes les traditions religieuse monothéistes : une absurdité sans nom. Le diable est dans l’espace intermédiaire entre l’intra et l’interpsychique. C’est ce que nous enseigne la théorie de la perversion narcissique.

Mais bon... je crois connaître votre réponse d’avance. Elle confirmera probablement ma propre disqualification de votre niveau de compréhension, tant jusqu’à présent, je n’ai eu l’impression que de parler à un « mur ». (Biais cognitif de confirmation —> erreur fondamentale d’attribution.)

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