Philippe VERGNES 30 mars 2015 20:50

@ philouie,


« Et bien, c’est très bien que le maternage soit indissociable de l’œuvre de Racamier. Je constate simplement ici que , moi qui ne l’ai pas lu, en parle et vous qui l’avez lu, n’en parlez pas. »

En même temps, je vous ferais remarquer un détail qui vous a probablement encore échappé, c’est que je présente la perversion narcissique comme l’envers (la face cachée) de la théorie de l’attachement de John Bowlby et qui toutes deux formes une seule et même pièce.

La théorie de la perversion narcissique peut être considéré comme la face « obscure » de la théorie de l’attachement de John Bowlby.

Or, d’où vient le terme de « maternage » ?

De la traduction par Racamier du rapport de l’OMS et de l’ONU publié après la Seconde Guerre mondiale où nos dirigeants avaient alors le souci de s’attaquer aux problèmes de la santé mentale et des soins maternels liés aux orphelins de guerres qui étaient nombreux à cette époque (ceci est encore précisé dans un de mes articles). Le néologisme anglais inventé par Bolwby pour les besoins de la rédaction de ce rapport en 1951 était « mothering » (traduit par maternage en français par Racamier qui de son côté, a été en France, l’un des tous premiers à se préoccuper de ce fléau).

Ainsi donc, parler de Bowlby, c’est faire automatiquement référence au maternage dans son versant « positif ». Et parler de Racamier, c’est se référer à ce même concept sur son versant « négatif ».

Que vous ignoriez cela n’a rien d’inconvenant ou je ne sais quoi d’autre, car d’une, peu de professionnels connaissent la théorie de l’attachement (pourtant essentielle dans la prise en charge des enfants en difficulté) et de deux, encore moins connaissent véritablement la théorie de la perversion narcissique que la plupart des psychanalystes rapproche à la psychanalyse orthodoxe, alors que ce rapprochement en pervertit totalement le sens.

Mais encore faut-il pour parvenir à avoir ce genre de discussion, ne pas se prendre pour celui qui sait sans rien y connaitre, comme certains s’en sont fait la spécialité ici.

« Votre obsession à voir de la maladie mentale partout n’a du point de vue éducatif strictement aucun intérêt. »

Ce n’est pas mon opinion, et c’est vous qui interprétez encore une fois que je vois de la maladie mentale partout. (Avez-vous du mal avec la notion de mouvement ou de processus ? Cela ne fait guère de doute que vous avez de grande difficulté à intégrer ce genre de notions pourtant claires. D’où peut-être vos disqualifications subséquentes.)

Par ailleurs, ce n’est pas non plus l’avis des quelques psys tels que Jung qui ont été au contact direct avec les différents régimes totalitaires qui ont sévit un peu partout dans le monde au cours du siècle dernier. J’ai également cité ce qu’en dit Jung dans un de mes précédents articles, encore faut-il les lire avant que de les critiquer et de les dénigrer. Jung déclare explicitement que selon lui, la seule solution pour éviter que des drames tels que celui de la Seconde Guerre mondiale ne se reproduise, c’est d’éduquer les foules à la psychologies des profondeurs et les prévenir contre l’infection psychopathique dont un certain Schreber (père), magistrat allemand totalement paranoïaque, a été l’un des principaux artisans. Et ce, bien avant qu’Hitler arrive au pouvoir.

« Votre pervers narcissique c’est le diable... »

Ben oui... c’est pas une nouveauté. Je l’ai dis des dizaines de fois et je l’ai même écrit dans mes tous premiers articles.

« Or on ne combat pas le diable... »

Ce sont vos croyances et non les miennes, je ne crois pas au diable qui est une invention typiquement humaine. Si vous avez peur du diable, achetez-vous du courage.

« On combat les actes pervers mais non pas la perversion. »

Encore faut-il savoir reconnaître ce que sont les actes pervers, si vous l’ignorez, comment pouvez-vous les combattre ?

De plus, cette assertion démontre votre méconnaissance de cette problématique : en combattant les actes pervers que croyez-vous que nous fassions ?

Réponse : nous combattons le « diable ».

« ça n’a aucun sens. »

Vos croyances vous aveugle, comme elles aveuglent tous ceux qui vénèrent des idoles (Dieu, Freud, Zarathoustra, Bouddha, le Nouvel Ordre Mondial ou qui, ou quoi que ce soit que vous vouliez). Ce qui ne signifie pas de manquer de considération à ces figures « sacrés ». C’est le respect du aux « religions ».

Pour le reste, vous m’appliquez vos propres interprétations (comme beaucoup) du concept de pervers et de perversion. C’est-à-dire : vous projetez. Qui vous dit que j’ai une mauvaise image des pervers ? Je me suis pourtant exprimé de nombreuses fois à ce sujet, mais ni vous ni personne avait pensé une seule fois que j’aurais pu être sincère. Tout simplement parce que lorsque l’on a l’esprit « pervers », on ne peut pas imaginer que « l’autre » (l’adversaire à abattre) puisse éprouver de l’empathie pour vous puisque de votre côté, vous n’en éprouvez pas pour lui. Donc, cela ne peut être... et pourtant.

Élargissez un peu votre champ de conscience et peut-être y verrez-vous plus clair.

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