Francis, agnotologue JL 31 mars 2015 15:38

@philouie

je vois deux réponses à faire à votre post ci-dessus.

La première, je pense y avoir déjà répondu par anticipation dans mon post du 28, 08:31 dont cet extrait : ’’La deuxième phrase, soulignée, nie le concept même de psychanalyse et pourrait être une forme d’acte de naissance d’un processus de chasse aux sorcières en lieu et place de la psychanalyse : on n’est pas loin de Minority Report. ’’.

Sur question : ’’Mais cet instituteur était-il pervers avant de passer à l’acte ?’’ deux choses là encore deux choses. L’une : je regrette cet exemple d’instituteur, et j’y vois une certaine perfidie. Désolé. Je dirai ici que la perversion morale, ça se voit, même sans les actes qui la caractérisent. Il suffit d’écouter parler.

L’autre chose ? Je ne vois pas mieux que ce qu’en dit Racamier : « La pensée des pervers narcissiques ( c’est bien d’eux dont parle ici PV n’est-ce pas ?) est toute en agirs. (il n’y a que ça qui les intéresse) ; Si nous empêchons le pervers d’agir, il reste la pensée perverse. C’est quoi la pensée perverse ? Prenons la pensée analytique ; retournons là ; et nous voyons la pensée perverse »

Si la loi est là pour punir les agirs pervers (et psychopathes) a posteriori, individuellement nous avons tout intérêt savoir nous protéger contre ces agirs potentiels. Et précisément, en sachant détecter la pensée perverse. Mais si cela est aisé pour certaines personnes, cela est impossible pour les personnes vulnérables qui sont les cibles des pervers. Ceci expliquant cela.


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