Philippe VERGNES 30 mars 2015 09:34

@ franc,


Vous m’êtes sympathique et je ne devrais même pas vous répondre pour ne pas vous froissez plus que vous ne l’êtes déjà, mais il y a quelques éléments qui semblent vous échapper totalement.

« Le procureur a parlé, place à la défense, puis ce sont les jurés, c’est à dire les lecteurs qui jugeront. »

Bien... d’une, il n’y a strictement rien de confus, ambigu ou péremptoire dans le fait de rappeler des règles de politesses que vous semblez ignore. Ensuite, j’ai eu beau lire deux fois votre réquisition votre honneur, je n’y trouve rien d’objectivement recevable devant un tribunal pénal moderne. En effet, de nos jours, nous jugeons sur des preuves tangibles. C’est-à-dire ici à partir des propos tenus dans cet article qui sont jugés par vous attentatoire à votre idole Freud. Très exactement comme si vous vouliez m’intenter un procès en diffamation. Or, une telle plainte n’est pas recevable devant un tribunal, si les faits allégués ne sont pas clairement et explicitement cités et commentées.


Telle est la règle en matière pénale concernant la diffamation.

Vous vous en exonérez sous des prétextes fallacieux en vous dissimulant sous une argumentation qui se contredirait elle-même si vous respectiez la procédure de dépôt de plainte pour diffamation.

Ce faisant votre longue plaidoirie qui n’est qu’une ratiocination nous replonge aux temps de l’inquisition. Etes-vous sûr de vivre à la bonne époque ?

« L’existence de cet article et son contenu qui s’attaque à la vie personnelle et privée d’un homme en décrivant un Freud abuseur de ses proches et tyrannique envers les membres de sa famille constitue son conteste une tentative de meurtre psychique, ayant pour but ou comme conséquence de salir la réputation et l’honneur d’un homme historique célèbre considéré comme le créateur et père d’une théorie révolutionnaire de la médecine de l’âme humaine, la psychanalyse, et ayant aussi pour but ou comme conséquence de décrédibiliser l’homme et ainsi porter atteinte ou affaiblir son œuvre scientifique ; tout lecteur peut constater dans l’article les écrits diffamants, justifiés ou non, je n’ai pas besoin de les citer. »

Justement si, car il ne peut y avoir diffamation si les faits allégués son le reflet de la vérité ce qui est le cas tant pour Dora que pour sa fille Anna. Que cette vérité soit difficile à entendre, cela relève de votre subjectivité et de celle de la libre interprétation de ces écrits par tout un chacun. Et il va de soi que toute ses vérités ne sont pas bonnes à entendre, cela pourrait en traumatiser certains. C’était annoncé d’entrée. Cependant, celle-ci sert un intérêt général qui a déjà été énoncé et qui dépasse de loin l’idolâtrie que certains vouent au Dieu Freud.

Par ailleurs, il ne peut également y avoir de diffamation, si ces écrits ont été rédigé sous bonne foi.

Quant à vos soi-disant motivations de recherche de triomphe ou de reconnaissance d’une nouvelle discipline, c’est justement bien mal la connaître puisqu’elle confère à la psychanalyse une légitimité qu’elle a perdu en s’égarant dans le dogmatisme freudien. Vous mélangez le créateur et sa création. Au cas où vous le sauriez pas, le créateur est mort depuis longtemps et il faut en faire le deuil. L’immortalité, c’est pour les « fêlés » par pour les humains. Donc que faire de sa création ? La laisser pourrir, comme vous le faîtes ? Ou bien lui donner une seconde jeunesse ?

Il n’y a dans ce texte, aucune atteinte à la psychanalyse, seulement un aperçu de ce que fut ses débuts en apportant des précisions sur les circonstances qui l’ont vu naître. Si vous l’aviez lu jusqu’au bout, vous auriez su.

Bon... j’ai eu l’amabilité de vous répondre jusqu’à présent, mais comme vous méconnaissez les règles les plus élémentaires du droit, et que cela vous permet de justifier certaines impolitesses, continuer votre procès en inquisition sans moi, votre dévotion tourne carrément au ridicule.

(Encore une fois, je doute que vous ayez lu ce texte ou que vous ayez cherché à le comprendre. Votre attitude relève plus du registre émotionnel que de celui du rationnel.)

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