gorgonzola 6 avril 2015 15:13

@elpepe  : je répond brièvement à vos questions (pour les détails rdv sur le site de l’UPR ou sur les sources citées - notamment l’étude de sortie de l’euro de Sapir/Murer/Durand sur le net) :

Quel serait alors en quelques traits simple la politique étrangère de votre parti, si vous me permettez cette question ?
-apparté- on ne fait pas suffisamment la distinction entre les partis politiques qu’on connait tous et qui peuvent être classés en fonction de l’idéologie qu’ils proposent d’appliquer ad vitam eternam (de l’extrême-gauche trotskiste à l’extrême-droite nationale-socialiste pour simplifier) et l’UPR qui elle se veut temporaire et dont l’objectif est de restaurer la souveraineté française et l’intégrité de la nation (inscrites dans notre constitution), par l’application du programme qu’elle propose, en rassemblant les français par delà le clivage droite/gauche. L’inspiration de l’UPR c’est le Conseil national de la résistance de 1944 (qui a l’époque voulait la même chose en se libérant de la main des Allemands tandis qu’aujourd’hui nous voulons nous libérer de la main des technocrates de l’UE/BCE). La bonne appellation pour l’UPR c’est « mouvement de libération nationale » (qui désigne bien son objectif et son côté temporaire).

Réponse : l’UPR veut sortir de l’OTAN et ressusciter la Francophonie notamment auprès des grandes institutions internationales. L’ouverture diplomatique vers les puissances d’avenir (les BRICS par exemple). Le retrait de toutes les troupes françaises et « experts » engagés officiellement ou officieusement dans des conflits illégaux au regard du droit international (Afghanistan, Syrie, Ukraine...). La primauté de l’ONU et le respect du droit international de non-ingérence tel que l’a défendu par exemple De Villepin lors de l’invasion irakienne par les USA. Concernant le conflit israélo-palestinien elle demandera l’application des résolutions déjà prises par l’ONU. L’UPR prévoit de créer un centre mondial de la « concorde des nations » pour répondre aux théories guerrières du « choc des civilisations » actuellement appliquées par les USA et leurs vassaux...

Quelles seraient vos stratégie et tactique pour redresser l’économie Française qui ne manquerait pas de s’affaisser en cas de sortie de l OTAN, et de l Euro ?
Réponse : l’étude de Sapir/Murer/Durand ainsi qu’une étude antérieure de Natixis démontrent au contraire qu’une sortie de l’euro aurait pour bénéfice de redresser l’économie française (je vous y renvoie). En sortant de l’UE on récupère aussi le droit de défendre nos intérêts à l’OMC actuellement laissé à un commissaire européen (voir le cas d’école des destructions des filières textile et métallurgique française). Revenir à un protectionnisme intelligent tel que le pratique les pays qui ne sont pas dans l’UE et qui réussissent (Inde, Brésil...). La sortie de l’UE fera également économiser des milliards d’euros de contributions directe de la France et de frais indirects qui plombent les entreprises et administrations (une estimation totale de 40 milliards a été faite par les suédois). Redonner à la BdF la possibilité de prêter à taux zéro...

Comment allez vous rétablir a long terme notre industrie et compétitivité ?
Réponses : une partie de la réponse se trouve au dessus. L’UPR veut reprendre le contrôle de l’outil monétaire (sortie de l’euro), dévaluer le nouveaux Franc pour rendre les industries compétitives à l’exportation et favoriser le retour des entreprises en appliquant un protectionnisme intelligent aux frontières. La dévaluation ne pénalisera pas les entreprises françaises c’est tout le contraire (voir l’étude de Sapir/Murer/Durand). La personne de l’UPR en charge de ces questions est l’un des plus grands spécialiste de l’euro (15 ans passé dans le saint des saints à la BCE). De manière générale ce sont les traités européens d’essence ultra-libérale qui favorisent les multinationales et la finance internationale au détriments des PME/PMI (par exemple le fameux article 63 qui interdit la restriction aux échanges de capitaux) et l’UPR propose une rupture franche avec ce projet en sortant de façon légale et concertée (comme prévu par l’art. 50 des traités). L’accent est aussi mis sur la relance de la recherche et de l’éducation qui partent à vau-l’eau.

Je n’ai pas tout mis et j’ai certainement fait des imprécisions mais cela vous donne une idée... Si ce que vous lisez vous plait alors à vous d’approfondir, notamment avec les conférences (« qui gouverne la France », « le jour d’après », « faut-il avoir peur de sortir de l’euro »...).


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