@65beve
Votre intervention m’a offert l’occasion de faire un lien avec nos modèles antiques.
Dés l’antiquité, les philosophes,Socrate, Platon
évoquent l’art et l’illusion. Le Charmide, la République. C’est le
mépris et la condamnation des poètes. Le mépris affiché dans le sophisme
pour l’art du simulacre.
Et pourtant l’un et l’autre se révèlent très légers et sensibles. Où se trouve la contradiction ?
Ce qu’ils défendent, c’est l’utilisation rationnelle et réfléchie de l’oeuvre d’art par le filtre du législateur.
Cela me rappelle les films publicitaires, quelques fois excellents de l’époque stalinienne
Tous les pouvoirs affectionnent les artistes...surtout célèbres, ils enclenchent un processus émotionnel projectif dans le peuple qu’il est intéressant de récupérer et même de détourner.
Idéalement, l’art se vit dans l’être, certes, il alimente l’avoir, mais un comédien qui ne fréquente plus la scène est malheureux, sa vie est essentiellement dans ce moment magique ou il est habité par un rôle qui l’abstrait de ce monde limitant où il traîne son enveloppe somme toute commune.
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