soi même 17 avril 2015 21:35

@P-Troll, et bien intéreser vous à la vie de Constantin le Grand ce grand païen fait état d’une apparition de la Croix dans le ciel vue par lui-même et son armée, ainsi que d’un songe prémonitoire qui aurait annoncé à Constantin sa victoire contre Maxence au pont Milvius. La nuit même, Jésus lui serait apparu en rêve et lui aurait montré un chrisme flamboyant dans le ciel en lui disant : « Par ce signe, tu vaincras » (hoc signo vinces). Constantin fit alors apposer sur le labarum et sur le bouclier de ses légionnaires un chrisme, formé des deux lettres grecques Khi (Χ) et Rho (Ρ), les initiales du mot Christ. .

http://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Ier_(empereur_romain)

En fait, Constantin, comme son père Constance Chlore, suivit d’abord la religion solaire (Sol Invictus). Il se considérait alors comme l’inspiré d’un dieu unique, assez mal défini, et il était resté "pontifex maximus" de la religion officielle impériale. Il ne fut baptisé dans la foi chrétienne que sur son lit de mort (337).

Néanmoins, Constantin reste l’empereur qui a rendu possible le triomphe du christianisme dans l’Empire en accordant des privilèges juridiques et fiscaux aux Chrétiens, en apportant des entraves au paganisme (fermeture des temples, interdiction des sacrifices) et en intervenant dans le conflit qui opposait les Chrétiens orthodoxes et les ariens.

Vers 319, Arius, prêtre d’Alexandrie prêchait une doctrine originale concernant la Trinité : seul le Père était véritablement de nature divine ; Jésus, le Fils n’était que la première de ses créatures. Ces idées furent condamnées une première fois, par un synode tenu à Alexandrie où l’on excommunia le prêtre Arius.
Le patriarche d’Alexandrie communiqua cette sanction au pape Sylvestre. Mais celui-ci adopta une attitude prudente et attentiste (certains diront chèvre-choutiste), se gardant bien de prendre position dans le conflit idéologique

Profitant sans doute du silence de celui qui, qu’on le veuille ou non, était reconnu comme la plus haute autorité de l’Église en matière dogmatique, l’hérésie gagna du terrain, entraînant avec elle son cortège de troubles et de violences.

L’empereur Constantin, en homme sanguinaire mais ordonné qu’il était, ne pouvait en aucun cas tolérer cette atmosphère de guerre civile larvée. Il commença par dépêcher à Alexandrie son homme de confiance ès christianisme, l’évêque espagnol Ozius de Cordoue, porteur d’un rescrit impérial ordonnant la réconciliation des deux partis, vu que leur dispute ne portait pas sur l’essentiel de la foi mais « sur des détails » (sic), sur des billevesées, calembredaines et autres gaudrioles.

http://www.empereurs-romains.net/emp55.htm


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