Je
complèterai votre intéressant exposé de cette citation de Brecht : " On
dit d’un fleuve emportant tout qu’il est violent mais on ne dit jamais rien de
la violence des rives qui l’enserrent."
Si je peux me permettre, et sans vous faire quelque procès d’intention
immérité, attention toutefois à ne pas faire écho à la sentence abrupte d’un
certain ministre « La violence est enracinée dans la culture corse. » en
disant : “ Terre d’anarchie, terre de violence, terre où la force et la
ruse ont longtemps primé le droit, la Corse d’aujourd’hui retrouve ses démons
éternels... “ La violence et la ruse n’ont “primé le Droit“ que lorsque
celui-ci était absent voire bafoué. La violence en Corse n’a ainsi jamais été
ni culturelle ni atavique mais bien défensive et conjoncturelle.