Aristide Aristide 23 mai 2015 10:35

A chaque « découverte » technologique, des « gourous » proclament que c’est la fin des anciennes méthodes, prédisant le remplacement des hommes par des machines jusqu’à leur complète disparition du monde industriel par exemple, ..... Modestement il serait plus judicieux de réfléchir en passe de faire des extrapolations souvent dans le seul but de dramatiser, de présenter un futur invivable.


Sur cette affaire de l’introduction des NTIC dans le domaine de la formation, la vision simpliste consistant à croire au remplacement du pédagogue par la machine se heurte à la réalité. Là on annoncera que cela va venir et que les machines ne sont pas encore assez « intelligentes », ici on annonce que c’est un pari impossible car la relation humaine, les valeurs pédagogiques, ... sont irremplaçables.

Ne serait’il pas plus judicieux de penser que ces nouvelles possibilités technologiques sont des compléments, des aides. Il suffit de se remémorer du passé pour s’apercevoir que toutes les inventions ont complété les domaines ou elles ont été mise en oeuvre, à de très rare cas elles ont remplacé complètement l’homme dans des taches difficiles. 

En pédagogie, qui peut nier que l’apport des NTIC est un bien s’il est raisonnablement intégré à une nouvelle organisation de l’enseignement. Il est aussi ridicule de croire qu’il peut tout changer que de penser le contraire en rejetant tout d’un bloc sans penser qu’il peut apporter quelques facilités dans le domaine du contrôle de connaissance, de la répétition, des exercices, de la présentation de cas, ...

Il y a encore une place pour la pédagogie classique si elle s’adapte aux possibilités que lui offrent ces nouvelles technologies, les positions pro ou anti sont des exemples de ce qu’il ne faut pas faire.




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