LionBlanc LionBlanc 26 juin 2017 20:04

Finalement, j’ai trouvé d’autres ouvrages où Jung parle de Nietzsche, à vrai dire, il en parle assez souvent (dans « psychologie et alchimie », dans « psychologie de l’inconscient » et celui que vous citez), même si dans certains, il ne fait que l’évoquer.
Ce personnage devait fasciner le psychiatre Suisse et il est vrai, qu’il y a quelque chose de fascinant chez Nietzsche.

Une telle fascination réside t elle uniquement dans la curiosité du psychologue ? Ou quelque chose de plus personnel..comme, le fait de se sentir attiré vers les mêmes contrées d’absolu que Nietzsche ?
Cette attirance doublée de la leçon qu’à laissé derrière lui, le célèbre philosophe, et qui est, en résumé : de toujours veiller à rester ancré à la terre (terre à terre, matière) pourrait expliquer cette omniprésence de Nietzsche chez Jung.

Une remarque qui va sembler banale (étant donné que ce qualificatif est utilisé souvent de façon abusive), ses analyses (celles de Jung) reflètent une intelligence éblouissante, hors du commun à l’observation de ses interrogations, des outils qu’il utilise (recoupement, lien, test de solidité d’une assertion ou d’un argument...), bémol sur les découvertes (il relativise, même ce qui semble couler de source).

Vraiment, et contrairement à une idée bien trop répandue, il est si rare d’observer un tel niveau d’intelligence, que ce constat procure une sorte d’apaisement (rassure), puisque ces personnes tendent à remettre le concept à son juste niveau et restaurent tout son attrait.


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