JC_Lavau JC_Lavau 28 mai 2015 15:30

@PIPO.

Je maintiens qu’il existe de très nombreux pervers, notamment ceux attirés et fixés par l’anonymat et l’impunité auxquels Usenet s’accroche bêtement, qui sont infoutus de se survaloriser ni même de se valoriser. Donc la description par Racamier des seuls pervers narcissiques doit être complétée, au moins par celle des pervers histrioniques, et probablement par celle des paranoïaques pervers. Les tentatives narcissiques du pervers histrionique se cassent la gueule invariablement ; c’était d’origine un dénié grave, qui devait racheter le droit de vivre en tourmentant un bouc émissaire, et qui doit rivaliser avec un parent dans le sadisme, dans l’espoir de le séduire.

Selon Campo et Linares, un dépressif profond est lui aussi un dénié, mais devant une autre exploitation : il doit prendre soin de ses parents, dans l’espoir d’obtenir un jour l’amour parental qu’il n’aura jamais. Contrairement à un futur schizophrène, il n’a pas à faire face à un couple parental schismatique, mais au contraire uni contre lui, l’enfant.


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