Philippe VERGNES 30 mai 2015 18:37

@ foufouille bonjour,


Oui bien sûr. Cela va de soit : faire face à cette vérité-là le déprimerait et c’est en cela que le véritable p.n. ne souffre pas. Toute sa perversion consiste justement à se protéger de cette souffrance dans laquelle il risque de se perdre. Ce serait « dangereux », voire mortel pour lui.

Pour autant, il lui suffirait que le voile du déni se lève pour que le p. n. emprunte le chemin de sa rédemption (et de sa guérison), mais puisqu’il ne souffre pas, il n’a aucune motivation à changer. J’aborderais cette question ultérieurement, car des initiatives très intéressantes en ce sens ont été prises par des thérapeutes anglo-saxon. A les en croire, cela porterait ses fruits. (Mais avec le retour d’expérience du caviardage freudien de ses cas de guérison, une très grande prudence reste de mise.)


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