ETTORE ETTORE 12 juin 2015 09:51

je reviens sur le fil de ce beau rêve

dans la commune près de chez moi il y a un centre « d’internement » dénommé EPSAN
qui recueille tous les « cabossés » de la vie.
C’était dans le temps une véritable ville, pratiquement autonome, avec toute l’infrastructure nécessaire pour y vivre, jardins, culture, élevage..... et arrivait même à produire suffisamment pour pouvoir échanger les surplus contre des matières premières non produites dans ce « village »
Village certe entouré de murs et hautes clôtures * et entrée gardée par des surveillants.
Mais la vie était bien présente dans ce centre.
Depuis quelques années, sous prétexte de sécurité, même les plus vaillants n’ont plus droit au jardinage, les entretiens divers.... etc etc et, s’ont cloisonnées dans leur chambres.
Signe des temps qui prouvent l’immobilisme forcé de ces personnes, les hautes clôtures ouvragées ont été démontées.
Vous n’y croisez plus personne, dans les allées, et ressemble à une ville fantôme.
Et pourtant la majesté des lieux, ne suffit pas à faire oublier les souffrances muettes ou criantes derrière les murs, et je suis certains que certains cris, sont juste des appels à respirer un autre air que celui de ces chambres anonymes.
La souffrance, la mort, est devenue marchandising, je me rappellerai toujours le film « soleil vert »
finir en plaquettes de nutriment, sera la fin de cette inhumanité.



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