On
connaît les condamnations vétéro-testamentaires et pauliniennes,
mais les injonctions d’hétérosexualité passent souvent
inaperçues ; or l’arche de Noé (Genèse VI, 19)
n’admettait que des couples hétérosexuels.
Il y a au moins deux
injonctions d’hétérosexualité dans le Nouveau Testament :
Évangile selon Matthieu, XIX, 4-6 : « mâle et
femelle faits par Dieu ; l’homme s’attachera à sa femme ; ce que
Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas. » C’est repris
dans l’Évangile selon Marc, X, 7-9. Ma remarque de
l’existence de ces injonctions, faite à Mgr Jacques Gaillot lors
d’un débat à l’ENS-Ulm (Paris), l’avait laissé sans voix.
Dans
l’Ancien Testament hébraïque il n’existe aucun exemple d’acte
homosexuel pardonné ensuite, contrairement au meurtre et à
l’inceste.
Pour
trouver une mythologie faisant une place à l’homosexualité, c’est
vers les Grecs qu’il faut se tourner.