Fergus Fergus 22 juin 2015 16:15

Bonjour, Ben Schott

Merci pour ce lien sur une démonstration aussi limpide qu’implacable.

Une réalité résume bien la manière dont est perçue la musique atonale : le fait que les enseignants soient, depuis des décennies, obligés d’inscrire des œuvres de ce type aux concours des conservatoires pour être certains qu’elles seront un minimum étudiées, ce qui n’a jamais été observé au cours des siècles, la musique du temps ayant toujours eu la préférence des musiciens de l’époque, comme le souligne le conférencier avec pertinence.

De même pourrait-on ajouter que le public des mélomanes lui-même n’irait jamais écouter de musique atonale si des organisateurs de concert n’en mettait de temps à autre au programme de leurs concerts, le plus souvent sous la forme de pièces courtes et en première partie pour ne pas subir une hémorragie de spectateurs. Or, là aussi, l’on peut affirmer qu’avant le 20e siècle, le public avait toujours été friand de la musique de son temps !

Il y a donc manifestement un problème particulier avec la musique atonale, et l’accueil plus favorable aux compositions de type néo-tonales montre que ce n’est pas la musique contemporaine en tant que telle qui pose problème, mais bien la musique atonale, manifestement inadaptée aux oreilles des amateurs de musique. Doit-on parler d’« arnaque » ? Pas nécessairement car des recherches conceptuelles ont sans doute été conduites de bonne foi. Du moins l’espère-t-on !


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe