Aristide Aristide 27 juin 2015 17:09

Ce discours est assez surprenant sur sa forme. Commençant par une dénonciation des politiques d’austérité imposées par le FMI, il se termine sur un éloge de l’Europe et de la démocratie. Rien de particulier si ce n’est qu’il insiste sur la nécessaire et évidente place de la Grèce dans l’Europe.


Le référendum est une arme assez dangereuse dans la mesure ou il est rare que les électeurs répondent seulement à la question posée. Il s’y ajoute souvent des considérations bien plus factuelles et conjoncturelles, ou simplement partisanes.

De plus l’interprétation des résultats sera aussi assez peu évidente. Il ne manquera surement pas des partisans de la sortie pour arguer qu’une réponse négative vaut mandat pour sortir de l’UE et que Tsipras n’est pas le meilleur pour le faire. D’autres soutiendront qu’il s’agit d’un ordre de mission pour aller plus loin et maintenir le cap en contestant les exigences du FMI. 

En fait seule la réponse valant acceptation des mesures sera claire et permettra à Tsipras de sortir de cette négociation sans avoir a en assumer l’entière responsabilité.

Maintenant, il me semble assez hasardeux de prévoir le résultat tellement la situation est difficile, et les réponses trop simples : OUI ou NON. Que peut répondre un grec qui croit à la place de la Grèce en Europe dans cette situation ? 

PS : Seul le FMI est cité, serait ce un appel à CE et la BCE pour infléchir les demandes du FMI ?





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