Pierre Mellifont 1er juillet 2015 02:40

J’ai lu les commentaires que mon article a suscités, et j’en remercie leurs auteurs, pour la plupart. Pour la plupart seulement, en effet, car certains commentaires peuvent être qualifiés « hors sujet » : En effet, si j’ai intitulé cet article « les Manœuvres de la Bête », c’est bien pour signifier que ce qui m’intéresse dans la sombre nouvelle que je commente, ce n’est pas l’aspect politique immédiat, mais la perspective religieuse qu’induit la mesure proposée :

En effet, certains ergotent sur l’événement en soutenant que 1000 euros leur semble une somme considérable. Certes, 1000 Euros peuvent acheter beaucoup de choses mineures, mais songez qu’il y a cent ans, l’achat d’une maison se payait en espèces : convenez alors que 1000 Euros ne représentent vraiment plus grand-chose. Songez aussi que ce plafond a été ramené à 3000 Euros il y a deux ou trois ans, et que 1000 Euros apparaît comme une étape proche de la disparition des espèces :

Cette disparition est programmée comme un étau : Par le haut, on diminue progressivement la somme maximale payable en espèces, et par le bas, on veut faire disparaître la menue monnaie : Ce fut la tentative « Moneo », lancée vers l’an 2000, et qui fort heureusement a échoué. C’est maintenant le « paiement sans contact » que l’on essaie d’imposer en l’implantant sur toutes les cartes de crédit sans même prendre la peine de le proposer à leurs détenteurs, qui sont mis devant le fait accompli. La presse relaie ce nouveau procédé en le décrivant dans des termes élogieux qui visent à inciter le public à son acceptation.

A la prochaine étape, gageons que le plafond de 1000 Euros sera ramené à 500, et que conjointement,  les pièces seront supprimées, les petits achats devenant obligatoirement réglés par un système électronique.

A l’étape suivante, nous arrivons au marquage obligatoire de tout individu, décrit au verset 13 :17 de l’Apocalypse. Ici, les athées et les païens peuvent rire s’ils le souhaitent, mais les chrétiens doivent savoir qu’ils ne peuvent accepter ce marquage lorsqu’il surviendra, car l’accepter, c’est se damner  : l’Apocalypse est claire à ce sujet, comme l’a d’ailleurs justement indiqué l’un des posts de cet article, dont je reprends ici la citation des versets relatifs à la Marque de la Bête, en la complétant légèrement :

La damnation des serviteurs de la Bête :

« Quiconque adore la Bête et son image, et se fait marquer sur le front ou sur la main, lui aussi boira le vin de la fureur de Dieu(...) et la fumée de leur supplice s’élève pour les siècles des siècles » (Apocalypse, 14:9-10)

La vision des Elus :

« Et je vis comme une mer de cristal mêlé de feu, et ceux qui ont triomphé de la Bête, de son image, et du chiffre de son nom, debout près de cette mer de cristal. S’accompagnant sur les harpes de Dieu » (Apocalypse, 15:2)

Le premier des sept fléaux :

« Alors ce fut un ulcère mauvais et pernicieux sur les gens qui portaient la marque de la bête et se prosternaient devant son image » (Apocalypse, 16:2)

Les bénis du Jugement Dernier :

« Puis je vis des trônes sur lesquels ils s’assirent, et on leur remit le jugement (…) et tous ceux qui refusèrent d’adorer la Bête et son image, de se faire marquer sur le front ou sur la main. Ils reprirent vie et régnèrent avec le Christ mille années (...) Les autres morts ne purent reprendre vie avant l’achèvement des mille années »(Apocalypse, 20:4-5)

Dans la perspective où le marquage est à venir, il suit que le problème du millenium, qui a envenimé l’exégèse depuis l’origine de ce texte est un problème non du passé, mais du futur, et qu’ainsi le Jugement Dernier , qui occupe le chapitre 20, apparaît alors comme exécuté en deux phases séparées par mille ans d’intervalle : la mort, et la seconde mort. Les élus se réveillent au début des mille ans, et les damnés seulement à la fin, pour mener le combat final et le perdre, sombrant alors dans la seconde mort. Et pourquoi ces mille ans ? Dieu seul le sait…


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