minijack minijack 24 décembre 2006 19:28

Wouarf ! Tous ces commentaires pour un tel laïus... Certes, l’auteur démontre un grand esprit de curiosité et de la passion, sa recherche de réponses aux grandes questions de l’humanité est louable, mais son article est aussi futile que ses assertions inexactes.

Si ces « Paroles de Dieu », aussi diverses que contradictoires, avaient vraiment été données par un « dieu », ce dernier se serait arrangé pour qu’on ne les déformât pas et il n’existerait qu’une seule et unique religion dans le monde. Dans la mesure où ce « dieu » quelle que soit la façon dont on le nomme, n’a rien fait pour protéger sa « parole » de la folie des hommes (qu’il est sensé avoir créés et bien connaître) il appert malheureusement que cet être, si toutefois il a jamais existé, n’était pas un « dieu » mais un simple humain de son temps. Au mieux, un esprit supérieur visionnaire.

Toutes les « paroles de Dieu » rapportées par les prophètes du Judaîsme de la Chrétienté ou de l’Islam ont tellement été triturées et accaparées par les divers pouvoirs temporels qu’elles ne veulent plus rien dire, car chacun d’eux s’y réfère pour justifier ses ambitions ou ses mauvaises actions. C’est ce qui s’est passé dans le Judaïsme avec les pharisiens, ce qui se passera à Rome sous Constantin avec l’instauration du pouvoir papal, et ce qui se passera avec le chiisme (shisme de l’Islam) dès la mort de Mahomet. Déjà bien avant Jésus, des fondamentalistes hébraïques dénonçaient ces dérives favorisées par l’occupant romain. Depuis, rien n’a vraiment changé. Bush s’appuie lui aussi sur la religion pour jusifier ses crimes, le pape Benoît XVI se préoccupe de porter des jugements temporels fort impertinents, et les extrémismes religieux de toutes sortes jouent de la surenchère pour dominer les esprits faibles.

En fait, les seuls qui ne s’en emparent pas comme justificatifs sont ceux qui ne pratiquent pas une « religion » mais une « philosophie ». J’ai nommé les bouddhistes entre autres. Or, depuis longtemps il m’apparaît qu’étrangement les enseignements des esseniens avaient une grande affinité avec ceux du bouddhisme et singulièrement du bouddhisme tibetain. Sans le vouloir, l’auteur en donne d’ailleurs l’indication en soulignant que Jésus avait dit que « Elie était revenu en Jean-le-baptiste ». Ca s’appelle la réincarnation. Loin d’être aussi révolutionnaire qu’on pourrait croire à notre époque, l’école Pythagoricienne du monde grec avait largement répandu cette croyance sous le nom de métempsychose du Moyen-Orient jusqu’en Gaules. Et les esseniens avaient leur principal centre à Alexandrie, en Egypte, là où Jésus enfant fut éduqué, et haut-lieu culturel fondé par Alexandre le grand, un grec qui était allé jusqu’en Inde...

CQFD


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