alinea alinea 25 juillet 2015 23:56

J’ai idée que Tsipras a voulu s’adresser aux dirigeants de l’UE, d’égal à égal ; Un pays, une voix ; il peut faire capoter une décision qui doit se prendre à l’unanimité. Il a décrié les punitions faites aux Russes qui punissent tant d’européens.
J’ai idée que pour les Grecs, être dans l’Europe est très important ; on dit le gain, peut-être, mais aussi une famille, une protection, une promotion.
Ce refus viscéral d’imaginer sortir de l’UE ne peut s’expliquer que par l’importance symbolique que lui appartenir représente.
Il y a ça, qui me paraît important, et aussi, plus pragmatique, le gouffre réel au bord duquel ils sont.
Petit pays débordé, se retrouver seul, et réaliser qu’il s’est fait détruire par ceux qu’ils avaient voulus comme amis, comme égaux.
Un désespoir, une tâche immense à accomplir, et ce foutu destin qui leur colle à la peau.
Tsipras n’avait pas imaginé que l’UE ferait ce qu’elle a fait à l’annonce du référendum ; pourquoi avait-il oublié sa réaction à l’annonce du référendum de Papandreou ?
Ils n’ont pas encore les armes létales des grands de ce monde ; ils sont encore humains, et dieu les préserve de jamais les obtenir.


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