Eliane Jacquot Eliane Jacquot 29 juillet 2015 09:11

@ Bakersteet

Merci de votre commentaire.

Les silhouettes vetues de noir à l’arrière- plan me semblent être les témoins impuissants que rencontrent sur leur chemin les êtres qui cherchent à nous faire entendre/ partager la terreur qui les habite .Et très souvent les passants « passent leur chemin » pour ne pas voir et entendre ...

Au dela du Nathanael de Gide et des lumières qu’il a inculqué aux adolescents de toute une génération que fut la mienne, j’aurais envie de citer la fin d’un très long et beau poème :

Le vent se lève ! . . . il faut tenter de vivre !
L’air immense ouvre et referme mon livre,
La vague en poudre ose jaillir des rocs !
Envolez-vous, pages tout éblouies !
Rompez, vagues ! Rompez d’eaux réjouies
Ce toit tranquille où picoraient des focs !

Paul Valery, Le cimetière Marin


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