Olivier Perriet Olivier Perriet 30 juillet 2015 13:56

@Elliot

Mr Juncker l’a bien quoique fort cyniquement dit, l’exercice démocratique n’a aucun poids face aux institutions  : le droit de caste prime sur la volonté populaire.

Pas forcément : dans une union, ce n’est pas à un seul d’imposer ses vues aux autres. Et la Grèce exsangue n’était d’évidence pas bien placée pour le faire. Maintenant, en France, à gauche, on semble considèrer que Tsipras avait mandat à lui tout seul pour réformer l’UE de l’intérieur. Un peu lâche, non ?

On ne lui a pas posé clairement les vrais enjeux dont l’alternative : la sortie de l’Euro.
D’ailleurs les Grecs souhaitaient-il s’entendre dire la vérité ?

Vu de loin, Tsipras a martelé que son référendum n’avait pas pour question « Oui » ou « Non » à l’euro, et qu’il n’avait pas l’intention de lâcher l’euro. Cela répond à votre question ?
Il est vrai que quitter l’euro dans les conditions extrême où se trouvait le pays à ce moment aurait été très délicat.


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