César Castique César Castique 9 août 2015 20:33

@le moine du côté obscur

« …je me considère comme un être humain né par accident en Afrique subsaharienne et qui est brun de peau. »

 

Moi, l’histoire de la mère enceinte qui est tombée d’un avion sur un territoire aléatoire, parce qu’elle a confondu la porte des chiottes de l’avion avec celle de la carlingue, je n’y crois pas. Et si votre père était avec elle au moment de votre naissance, j’ai encore plus de peine à croire à un coup tordu du hasard. A mon avis, vous êtes né là où se trouvaient vos parents, et sans doute pour d’excellentes raisons. Donc, le hasard n’a rien à y voir

 

« Ce n’est pas mon choix, mais je l’assume parce que je suis contraint. »

 

En fait, votre problème, ce n’est pas l’endroit de votre naissance, mais votre couleur de peau, qui fait de vous un *EUX* aux yeux des Blancs de souche et aussi un *EUX* aux Subsahariens de souche. C’est assez inconfortable comme position.

 

 

« Mais ce qui m’insupporte ce sont ces cons qui se croient meilleurs que les autres parce qu’ils appartiendraient à une race ou une ethnie spécifique. C’est de ça que je parle quand je dis nombrilisme nauséeux ! Ils veulent leur spécificité qui les rendraient « spéciaux » ? »

 

C’est vous qui parlez de « meilleurs que les autres », de « nombrilisme nauséeux » et de « spécificité qui les rendraient ‘’spéciaux’’ », mais la réalité réside dans leur sentiment d’appartenance, leur *NOUS* auquel vous n’accéderez jamais, puisque vous-même, vous vous considérez comme « né par accident ». La position du type qui dit : « C’est vrai que je suis d’un pays de merde, mais c’est mon pays de merde. », est nettement plus confortable que la vôtre.

 

 « …où je ne sais quelle autre division arbitraire et subjective façonnée par l’histoire sans doute. »

 

Il se trouve que c’est l’histoire du peuple auquel nous appartenons qui a fait de nous ce que nous sommes, Et quand on appartient en propre à aucun peuple, lorsqu’on ne se reconnaît en aucune histoire définie, les choses deviennent aussi compliquées qu’elles le sont pour ceux qui ont le cul entre deux, ou plusieur, chaises.

 

 « Mais s’ils veulent garder leur « pureté raciale ou nationale », je ne sais pas comment on appelle cette connerie, c’est leur problème pas le mien. Je peux respecter cela, mais je n’en ai pas moins rien à cirer ! »

 

La « pureté », c’est un truc de « nazis » qui est complètement périmé. Nous parlons des réalités du sentiment d’appartenance et vous l’évoquez avec trop d’aigreur pour que votre indifférence soit convaincante.

 

« Oui pour moi l’humain dans sa globalité est une race perverse, débile, conne et les qualificatifs me manquent. Et je ne me désolidarise pas du troupeau, je suis un con et un imparfait je l’ai assez répété ici, j’attendrai paisiblement si possible le grand départ de ce monde de merde. »


Si ce monde vous était aussi insupportable que vous affectez de le penser, il est clair que vous vous seriez déjà supprimé. Donc, vous en rajoutez.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe