la vergonha 14 août 2015 13:56

« Cette position est peut-être plus adaptée à certains pays de l’Europe de l’Est ou des Balkans historiquement marqués par les conflits communautaires violents qu’à la République française dont l’Histoire est tout autre. »

Revoyez votre histoire de France... les conflits communautaires violents y sont légion. Ce n’est pas parceque les conflits ne sont pas visible aujourd’hui qu’ils ne peuvent pas être d’actualité dans une dizaine d’années. Et même s’il y avait des conflits communautaires, ce serait justement l’argument pour justifier l’éradication des langues régionales. Voir la révolution française par exemple.
A la fin, dans tous les cas, la conclusion c’est que seule la langue Française doit être parlée sur le sol Français pour que nos chez Parisiens puisse comprendre tout ce qu’il se dit sans avoir à fournir le moindre effort.

« Mais la question change de nature lorsque la promotion des langues régionales est utilisée comme instrument politique contre la langue nationale et contre la République. »
Le problème est que la promotion des langues régionales est systématiquement stigmatisée par le politique. Ceux-ci ne veulent y voir qu’un combat d’arrière garde folklorisant ou l’expression d’une force politique régionaliste. Cependant, les langues régionales n’enlèvent rien au Français. La relation du Français à ses langues régionales a très longtemps été une relation de symbiose permettant au Français lui même d’évoluer. Depuis que nos langues régionales ne sont plus parlées que par nos anciens, le Français perd de son influence au niveau international. Est-ce un hasard ?

« Car il s’agit de remettre en cause l’article 2 de la Constitution française qui préserve la langue française contre le totalitarisme de la mondialisation et de son vecteur en Europe qu’est aujourd’huil’Union européenne. »
C’est un article que vous avez ajouté, qu’a-t-il apporté ? Rien ! Le français perd du terrain sur l’Anglais car il n’est ni langue de la technique, ni langue du commerce, ni langue de la politique, ni langue du militaire... Aucune loi réactionnaire ne permettra de sauver le Français à terme pour les mêmes raison que nos patois se meurent aujourd’hui. Commençons donc par accepter le génie de nos langues régionales qui ont toujours permis de faire vivre l’expressivité de la langue française.
La recherche et l’enseignement sont les deux piliers qui permettraient à la fois de redresser l’économie et de donner une importance à la langue Française. Evidemment c’est du moyen terme, et nos hommes politiques qui ne pensent qu’à leur prochaine réélection ne pensent pas sur le long terme. Il est plus facile de stigmatiser l’usage des autres langues ; qu’elles soient étrangères ou régionales n’a en fin de compte pas beaucoup d’importance.

« Celles-ci, éléments du patrimoine collectif, peuvent parfaitement être sauvegardées par la loi. »
Tout à fait, et nous n’en demandons pas moins. Mais aucun politique ne va dans ce sens. Notez que la ratification de la charte n’engage la France que sur 39 points qui concernent essentiellement l’enseignement et l’accès aux média. La publication officielle de textes officiels locaux ou régionaux, ainsi que les textes législatifs nationaux les plus importants.Rien de révolutionnaire. Rien qui ne menace la langue Française.

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