Samson Samson 25 août 2015 02:11

Si de fait, les Évangiles sont à l’origine d’un élargissement de la conscience d’une race ou nation à l’ensemble de la communauté humaine, il ne s’est pas fait sans mal.
Que penser de la controverse de Valadolid, symboliquement résolue par le miracle de Notre-Dame de Guadalupe, du « Got mit Uns » inscrit sur les ceinturons de l’envahisseur teuton, ou encore de cette « malédiction des Juifs », à laquelle seule l’abomination de la Shoah a finalement mis terme !

En l’état actuel des sciences éthiques et comportementales, la seule différence fondamentale subsistant encore entre animal et humain réside dans l’accès de ce dernier au langage symbolique.

« Au commencement était le Verbe » (Jean, I,1)

En ce sens, j’apprécie assez l’approche anthropologique du rp Pierre Theilard de Chardin, considérant que l’humanité résultait d’une convergence d’espèces distinctes de primates dotées de langage jusqu’à se fondre dans un tronc commun. Pour moi, l’accès même au statut et à la condition humaine ne sauraient donc se limiter à notre espèce, mais englobent tout être accédant au langage symbolique, et par là - tôt ou tard - à la raison et au droit. D’autres espèces nous emboîtent le pas dans cette évolution, singulièrement les animaux « domestiques », déjà familiarisés au mode de communication qui nous particularise.

Cordiales salutations ! smiley


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