Hervé Hum Hervé Hum 23 août 2015 00:03

Quand vous rappelez que le monde est toujours régit par la loi du plus fort qui impose sa propre philosophie aux autres, il ne faut pas oublier que ce plus fort évolue dans le temps.

Aujourd’hui, le plus fort c’est le salarié et non le propriétaire. Qu’il soit en devoir (noblesse) ou de droit (bourgeoisie), L’astuce est de faire croire au salarié qu’il fait aussi partie des propriétaires en récompensant d’une part du gâteau, ses généraux et officiers salariés les plus zélés et efficaces.

Tant que les citoyens salariés continuerons à soutenir un système fondé par et pour les propriétaires de l’outil économique, leur permettant d’imposer leur volonté sociale et d’obliger le politique à exécuter ses désidératas, la situation ira de mal en pis.

La cause du mal, c’est la propriété, sans toucher à son inaliénabilité, les conséquences ne peuvent êtres autres qu’un affrontement généralisé.

La particularité de l’Afrique, est me semble t-il, son ambivalence face à la propriété, elle existe, mais sans être marquée comme en occident ou même en Asie.

Les pays qui ne reconnaissaient pas officiellement la propriété de la terre, ont été comme annihilés, effacés.

Tant que l’humanité restera avec la propriété comme axe central de sa logique économique, elle imposera sa logique sociale et politique.

La propriété est par définition ce qui est propre à soi, de par lequel tout se découle. si c’est soi même en ses actes, alors, ce ne peut être la propriété de l’espace ou du temps autre que le sien propre.

Etre propriétaire de soi même, n’est pas être propriétaire de lieux communs, seulement responsable vis à vis d’autrui.

et la responsabilité, c’est l’équilibre entre droits et devoirs...


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe