gogoRat gogoRat 22 septembre 2015 18:18

@Jean Keim

 par votre interprétation trop hâtive du bémol que j’avais évoqué, merci de me donner l’occasion de préciser ma pensée, en recadrant le contexte de nos écrits .
Votre article expose ce passage :
" il convient de rajouter à la définition du dictionnaire que la démocratie n’a de sens que si elle est exercée dans la vertu, pour l’intérêt de tous et que si elle dispense des droits, elle exige des devoirs de la part de ses serviteurs.,« 

 En notant  » (passons ici sur la question du vertueux ...)« , je n’ai en rien laissé entendre que »le mot vertueux« me gêne !!
 Je pensais seulement à l’approche beaucoup plus subtile du »contrat social" par JJ Rousseau :
 
« Trouver une forme d’association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s’unissant à tous, n’obéisse pourtant qu’à lui-même, et reste aussi libre qu’auparavant. » Tel est le problème fondamental dont le Contrat social donne la solution (cf chapitre 1.6 )

 En effet, sans exclure en rien la notion de vertu, cette approche montre qu’un bon sens encore plus prééminent que la notion de vertu peut conduire à envisager le concept démocratique :
 un intérêt personnel bien compris, c’est à dire incitant à inclure dans ses spéculations l’intérêt d’autrui puisqu’il permet une union favorable à un concept de liberté élargi !
 ( La question de savoir si cela passe nécessairement par de la vertu, est alors subsidiaire
... voilà pourquoi cette approche ma paraît plus ouverte, donc davantage fédératrice )


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