Jean Keim Jean Keim 1er octobre 2015 18:58

Il est possible que l’article soit fichtrement mal écrit car il ne dit pas qu’il faille ou non payer des impôts ou payer SES impôts (la nuance est subtile), ce qu’il tente d’introduire est le fait que nos impôts ne servent plus pratiquement qu’à rembourser uniquement et provisoirement les intérêts de la dette de notre pays bien aimé, provisoirement car dans un avenir très proche même les intérêts dépasseront nos moyens si j’en crois une certaine presse.

Le but de l’article n’est donc pas de développer une énième fois une théorie économique ni d’affirmer ou d’infirmer la réalité de la dette ou de l’argent et leur légitimité mais simplement de donner à réfléchir sur ce que l’avenir pourrait nous réserver et dans qu’elles géhenne nous allons devoir (sur)vivre et à quel tyran nous allons devoir faire nos dévotions et allégeances.
Il est donc remarquable de voir à quel point NOUS TOUS sommes dans un état de sidération mentale, incapable de lire un texte (ou d’écouter quelqu’un) en faisant taire notre cacophonie intérieure, nous lisons impôts, dette, ou dieu pourquoi pas et hop les concepts prennent le pas sur tout le reste et ainsi nous menons notre vie et ainsi nous conduisons le monde, les puissants de ce monde sont tout autant sidérés par leurs machiavéliques desseins mais ils savent utiliser nos hébétudes et habitudes mentales pour nous faire aller exactement là où ils nous guident par des propagendes scientifiquement mises en place.
Nous devons nous réveiller, nous devons prendre conscience du rôle de la pensée qui nous enferme dans une prison sans murs tangibles mais plus sûrement claquemurés que si nous étions enfermés dans un QHS.
Ce qui est fondamental n’est pas ce que nous pensons, n’importe quel contenu fait l’affaire mais de percevoir que penser est un processus au même titre que la respiration ou la circulation sanguine et qu’en grande partie ils nous échappent pour le meilleur quand il s’agit de processus physiologiques mais pour le pire quand il s’agit de vivre comme des êtres humains autrement qu’en s’en remettant uniquement à nos pensées.


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