Miville Miville 9 octobre 2015 16:21

Le plan Kalergi (d’ailleurs sorti des mêmes grandes familles autrichiennes qui mirent au point également les fascismes racistes des années 1930) est un rêve, un idéalisme (pour prendre les mots de son auteur). Un idéalisme a beau être pratique, c’est à dire se déployer à travers de nombreuses actions politiques, et motiver les plus considérables investissements économiques et psychologiques, il manque toujours son but et sert en définitive les intérêts de gens tout autres que les auteurs des plans de cet idéalisme, car les vrais rusés de ce monde, comme par exemple l’entendent être les Kabbalistes (et ne le sont pas du tout toujours, de leur propre aveu), ne font aucun plan et se contentent de ceux qu’il leur est donné de découvrir que la nature a depuis toujours sans jamais commettre même là (comme le font par exemple les astrologues) l’imprudence de vouloir regarder les choses de trop haut au-delà de ses intérêts personnels, familiaux, tribaux et à la rigueur nationaux dans le sens très restreint du terme (si on est juif, comme le dit le Talmud, on ne s’engage jamais dans les idéologies des autres nations ou concernant leur marche pour davantage que le dessein de vendre des uniformes) : d’ailleurs un libéralisme économique qui perd ce principe de vue cesse de ce fait d’être du libéralisme mais entre alors aussitôt dans la catégorie des dirigismes, il est condamné à perdre de l’efficacité face à d’autres puissances qui s’en remettent toujours à l’ordre spontané que n’entache aucune décision humaine. Une Europe unie soumise à un grand dessein tel que celui du plan Kalergi (et bien d’autres, car les élites en ont toujours plusieurs autres en réserve quand l’un perd en efficacité, elles peuvent très bien en revenir brutalement aux thèses racistes des années 1930 : qui dans les années 1965-75, alors que ces élites semblaient avoir choisi la soviétisation lente comme moyen de manipulation et d’asservissement des peuples, voyait venir le néo-libéralisme) ne peut que perdre toute suprématie économique mondiale devant l’Asie par exemple et subir un rapide déclin de type soviétique suivi d’une balkanisation régressive.


Les prémisses du plan Kalergi sont radicalement fausses et porteuses d’échecs encore plus retentissants que ceux de Lysenko en URSS : le métissage qui eut lieu dans les anciens empires oligarchiques (Égypte, Inde ancienne, Mésopotamie) n’avait pas pour but la perte d’identité des populations mais bien au contraire la sélection et le mélange adéquat le plus savamment dirigé possible, par la même logique d’hybridation et de sélection que pour le développement de races d’animaux d’élevage, par delà les appartenances tribales et nationales, des gènes les plus porteurs de talents et de capacité pour les divers métiers, ainsi que des qualités comportementales optimales pour le bon fonctionnement de chacune des diverses castes au profit de l’élite : en Égypte et en Inde les textes sacrés sont très clairs à ce sujet et souvent on voit encore en Europe des familles de musiciens qui depuis les temps les plus anciens se co-optent dans plusieurs pays. L’Égypte ancienne et l’Inde des castes, pour ne citer que ces deux entités, excluaient d’emblée du bassin de métissage tout apport, entre autres, des Africains sub-sahariens (lesquels approuvaient avec encore plus de force) comme ne pouvant apporter qu’un surcroît de désobéissance sociale, de ferments révolutionnaires, de débauche et de chaos en tout genre. Faire entrer, pour ne citer que ceux-là, tant de Noirs dans le bassin de métissage ne peut avoir que l’effet contraire du but recherché, à savoir des peuples qui se révolteront toujours au moindre caprice insatisfait et qu’aucune opération de terreur de la théorie du psycho-choc ne saurait rassagir, sans parler de l’extrême perte de productivité dans les métiers manuels autres que la musique. Tous les bassins de métissage du temps jadis, qui pouvaient être extrêmement larges, se devaient de s’entendre sur un fort racisme officiel anti-noir en tant que symbole d’un combat eschatologique contre les forces du chaos. Un esprit cultivé et alerte comme le comte Kalergi ne pouvait pas ignorer de telles considérations vitales pour un empire oligarchique (et notamment un empire juif) si bien qu’il faut croire qu’il ne servait pas non plus les desseins des maîtres qu’il prétendait avoir mais agissait à un plan magique maléfique de plus haut niveau dans la stricte ambition d’aller chercher des fluides par n’importe quel moyen, c’est à dire ceux du pur chaos en direction de l’anarchie absolue.

Ce qui attend l’Europe dans la tentative de noyade de ses populations dans l’immigration massive ne peut être qu’une chose, non pas une Europe dirigée par une fine élite intellectuelle à la juive ou à la brahmanique indienne (presque la même chose et pour beaucoup d’esprits des deux élites la même chose exactement) disposant de la finance et des compétences, mais une conquête en règle par l’empire islamique le plus proche et le plus à même par sa barbarie non seulement de détruire les cultures autres mais surtout de trahir ceux-là même qui lui auraient ouvert les portes, c’est d’ailleurs de cette manière que l’empire des castes indiennes prit fin tout comme le tout dernier état égyptien copte. L’Islam est le seul mondialisme effectif et efficace dont la croissance ait été ininterrompue depuis les origines, tous les autres mondialismes sont au mieux des voeux pieux et sont condamnés à se jeter en lui comme autant d’affluents. Et lorsque l’ISIS déferlera sur l’Europe son premier soin pour la mettre en coupe réglée sera de rétablir la grandeur historique d’Hitler et de subventionner la natalité des Germains en tant que race de guerriers la meilleure pour le futur jihad. Plutôt que de vous inquiéter de la réussite posthume du plan Kalergi je crois préférable de regarder à la marche des plans Qataris qui n’ont rien de posthume et qui expliquent encore plus simplement la corruption des élites européennes actuelles.

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