Hervé Hum Hervé Hum 11 avril 2017 08:46

Quant on cherche la source commune à tout ce qui produit un phénomène physique, mais avec des manifestations différentes, il faut identifier la cause et non s’en tenir à ses conséquences. Distinguer l’être de l’objet, car ce qui distingue le premier du second, c’est l’intentionnalité. Autrement dit, seul l’être définit la fonction de l’objet, selon le but visé.

Or, quand vous écrivez « L’histoire nous enseigne que la violence nait essentiellement de l’étalon des monnaies. »

Vous faites porter la cause sur l’objet qu’est la monnaie en tant qu’outil et non sur l’intention qui motive l’action de l’être.

Et cette intention qui produit toute la violence systémique à tous les niveaux et dont la guerre en est le dernier stade, c’est la volonté d’appropriation de la vie d’autrui à son profit. Pour forcer quelqu’un à servir autrui au détriment de son propre intérêt, il n’y a que la violence pour y arriver.

Avant la monnaie, c’était l’esclavage qui était la norme pour forcer un humain à dédier son temps de vie à autrui, à son maître.

A l’époque du système dit monarchique, la propriété s’appelait souveraineté, permettant de prélever l’impôt sur toute l’activité économique et on on parlait de servage et de corvée.

Bref, d’aussi loin que l’on regarde en arrière, on trouvera cette même volonté d’appropriation du temps de vie d’autrui, car c’’est l’unique manière d’accroitre le sien propre. En effet, vous pouvez certes être propriétaire, le souverain de la Terre entière, cela ne vous fera pas vivre beaucoup plus longtemps. La seule chose que vous pouvez faire, c’est démultiplier votre pouvoir d’action dans ce même temps de vie en vous appropriant la vie d’autrui.

Ainsi, Louis XIV n’a pas construit le château de Versailles tout seul, mais en forçant des milliers d’humains à se dédier à sa propre volonté de posséder un tel Château. Pour autant, l’histoire ne retient que Louis XIV, comme s’il avait, lui tout seul, construit Versailles.

Si aujourd’hui, l’économie se monétise, c’est que cette dernière est l’outil le plus efficace pour comptabiliser le temps de vie d’autrui et permettre l’impôt et sa capitalisation. Mais le principe capitaliste de prédation du temps de vie d’autrui reste strictement le même qu’au début, soit, il y a plusieurs milliers d’années et qui commence très certainement avec les cléricaux. Ce sont ces derniers qui ont conceptualisé le principe capitaliste de prédation humaine du temps de vie d’autrui et identifié son principe directeur qu’est l’impôt pris sur tout les échanges.

La noblesse a juste pris le relai, puis aujourd’hui la bourgeoisie. Mais le prolétariat ou salariat, ne peut pas faire de même, ceci, car il n’y a personne en dessous de lui, sauf la vie animale, trop restreinte et les machines avec la robotisation. Autrement dit, pour le salarié, la notion de propriété n’a pas de sens, seule la notion de responsabilité fait sens !!!!


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