César Castique César Castique 23 octobre 2015 16:52

@Whackangel

« Une remarque : Hollande n’a pas été élu pour ses compétences. »

Si Hollande a été élu – en dépit de tous les sobriquets péjoratifs dont il avait été affublé dans le passé – c’est que des gens pensaient qu’il pourrait s’en sortir mieux que Sarkozy et, avant d’être élu, il a tout de même été désigné par les gens de son parti.

« Quand je parle de promesses intenables, j’entends ce terme dans le sens où « fermer les frontières » est une bonne idée, si on veut, mais n’est pas applicable dans le cadre de l’UE. »

Tout est applicable, si on s’attaque aux problèmes dans la conjoncture et au moment opportuns. Ce n’est de loin pas le cas actuellement, et tanner, fin 2012, les gens avec des articles 67, 77 et 78 TFUE, 48 du TUE, 32 et 63, c’est justement de la politique à l’Asselineau. Du pur soporifisme.

Ça ne porte que chez ceux qui sont, à la fois hostiles à l’U.E. et capables de suivre attentivement une conférence de 80 ou 100 minutes, c’est-à-dire bien peu de monde.

 « La Hongrie par exemple s’y est risquée, et fait face à des sanctions folles. »

La Hongrie n’aura aucune difficulté à démontrer, devant une Cour européenne, qu’elle est la seule en l’occurrence, à protéger vraiment la frontière extérieure de l’Europe, tel que c’est prévu dans les traités, justement.

« Oui c’est moche en période électorale, mais combien d’entre nous avons été déçus par des promesses non tenues ?? Je comprends (bis) pourquoi des gens préfèrent un type qui leur explique la merde dans laquelle ils sont, plutot que de leur faire des promesses comme tous les autres... »

C’est bien joli d’expliquer la merde, mais ses auditeurs ne sont pas dupes. A part quelques chimériques, ils n’imaginent pas une minute, pas une seconde, qu’Asselineau se retrouve en position de les en sortir dans un avenir prévisible. Asselineau ne manque pas de point de ressemblance avec Etienne Chouard, beaucoup de paroles, l’adhésion d’un nombre réduit d’adeptes, plutôt que de partisans, et au final, rien de bien concret.


« Quand Asselineau s’attaque au choc des civilisations, n’avez vous justement pas le sentiment que ce que la France vit aujourd’hui est un fait délibéré des instigateurs de cette théorie, pour mieux appuyer leurs arguments ? »

Je ne peux que vous renvoyer à ce que je vous ai déjà écrit à propos des incompatibilités de mœurs, de commensalité et de codes sociaux. Il n’y a rien à ajouter. Sinon que cela n’induit pas un « vivre ensemble*, mais un « vivre côte-à-côte », comme l’a connu une partie de l’Espagne pendant sept cents ans, avant que les de souche ne virent les (très lointains) issus de l’immigration avec pertes et fracas.

(à suivre)


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