Le Canard républicain Le Canard républicain 20 octobre 2015 17:25

@Hervé Hum

Citoyen,

Je vous cite : « La confusion n’est pas entre peuple et nation, étant entendu que la nation est l’étage au dessus du peuple car pouvant regrouper plusieurs peuple en son sein. Mais cela reste accessoire, l’essentiel est de comprendre qu’on ne peut poser la souveraineté nationale face à l’universalité de droits humains, c’est une relation impossible, voué à l’échec. La souveraineté ne se base pas sur la coopération des peuples entre eux, mais dans son exact contraire, la concurrence entre les peuples. La coopération n’est jamais qu’une option et consistant surtout en des alliances en vue d’"affermir sa propre domination ou résistance. »

Florence Gauthier, « Critique du concept de “révolution bourgeoise” appliqué aux Révolutions des droits de l’homme et du citoyen du XVIIIe siècle : « Précisons que la théorie révolutionnaire des droits de l’homme et du citoyen posa le problème, non pas seulement en termes politiques par rapport à une société politique isolée, mais de façon cosmopolitique en intégrant les relations qu’une société particulière entretient avec les autres peuples.
L’objectif de la constitution des droits de l’homme et du citoyen ne fut pas, en effet, de construire une souveraineté nationale étanche aux droits des autres peuples. Ici aussi le droit naturel des peuples à leur souveraineté impliquait le principe de réciprocité du droit universel.
 »

Ne confondez-vous pas nation et empire ?
Quelle est pour vous la conception d’une communauté politique ? Plusieurs ethnies en son sein  ?

Nation équivalent à peuple implique souveraineté nationale équivalent à souveraineté populaire
Je comprends que cela perturbe vos théories et vos représentations...

Je vous cite : « La mondialisation vendu par les possesseurs de l’économie est celle que vous dénoncez, mais ne doit pas faire oublier que le principe de la mondialisation lié à l’universalité de la condition humaine, renvoi à ce que dit Robespierre sur la distinction entre biens de premières nécessités, que Rousseau appellera le contra social, et des biens accessoires, où la satisfaction de ces besoins ne peut donner lieu à concurrence, mais à coopération. Or, si ces besoins sont attaché à la personne humaine, alors, elle exige de s’affranchir des frontières et d’être une valeur, un droit supérieur à la souveraineté des peuples, parce qu’elle seule garantie le droit de tout citoyens de chaque peuple. »

Ce passage me laisse perplexe... Je ne vais pas vous cacher qu’il me fait penser au Droit colonial et Devoir impérial présents dans le Pacte Synarchique. Mais vous allez sans doute donner des précisions.

Ne confondez-vous pas internationalisme et mondialisme  ?

Bien à vous,
J.G.


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