bakerstreet bakerstreet 26 novembre 2015 18:16

@gogoRat
Nous sommes bien dans une fabrique de la perversion. Les bizutages qui avaient disparu depuis des lustres sont de nouveaux à l’oeuvre, dans ces projections de la violence, que l’on externalise les brimades sur le plus faibles ; on peut relire les livres de Connely « comment ne pas devenir un écrivain », et Orwells, qui ont écrit beaucoup sur leur expérience dans les collèges anglais. Le capitalisme n’est il pas l’émulation extrême de l’expression du pervers narcissique ? Si les brimades et les vexations ne sont peut être plus les corollaires de ce mécanisme, comme à Eton, à l’époque d’Orwell, maintenant que l’enfant est roi, il y aurait à s’interroger sur une violence insidieuse, faite d’une attente exacerbée de l’adulte, tout autant de possibilités de transgression inédites ( violence de la pornographie, et des jeux video, des réseaux sociaux) , le tout sans contrôle, dans un joyeux déni, et même une bonne conscience aveugle, où l’on met un casque sur la tête des gamins qui font du vélo, mais où l’on ne veut pas censurer cette usine à état limites, ne rencontrant guère la frustration. 


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