Kventino (---.---.92.171) 9 janvier 2007 23:36

« Plutôt que de se perdre en questions et conjectures, encore complexifiées par les arguties de soi disant experts et finalement ne rien faire, il vaudrait mieux se rendre à la réalité et en tirer les conséquences de manière réaliste, positive, proactive. D’autant plus que cette réalité est si simple, si visible qu’elle en est devenue banale. » Je pourrais dire à-peu-près la même chose en le retirant : A quoi bon prêter l’oreille à des gens comme Thélot, soi-disant expert, il vaudrait mieux de façon constructive voir la réalité : allez dans un congrès, une rencontre, une réunion espérantiste. Et soyez objectifs.

« Un jeune enfant (à partir de cinq/six ans) est tout à fait capable d’absorber deux langues, sans »séquelles« L’expérience vécue par les familles bilingues et/où expatriées le démontrent amplement » Vous donnez le bâton pour vous faire battre : peut-on comparer des enfants qui baignent dans un environnement linguistique étranger, et d’autres qui l’apprennent quelques heures par semaine ?

« L’Anglais est devenue LE vecteur planétaire de communication, et ce phénomène est croissant et irréversible. Il suffit d’avoir un peu circulé dans le monde ces quelques dernières années pour le savoir. Au niveau Européen, quoi que l’on dise, la langue en usage pour travailler est l’Anglais » Préjugés. Il suffit de sortir du monde occidental pour voir que l’anglais est très peu répandu

« Dès lors, l’apprentissage de l’Anglais dans les pays non anglophones devrait, dès le primaire être la règle, au même titre que la langue nationale, par de vrais enseignants anglophones (et non par des pseudo enseignants non qualifiés et non bilingues comme c’est souvent le cas) » Sur la fin vous avez raison ... mais où trouvez-vous vos enseignants bilingues ?

« Apprendre à communiquer avec le reste du monde ne signifie pas abandonner sa culture, ni ses valeurs, bien au contraire. C’est une source d’ouverture de l’esprit, d’enrichissement et souvent de renforcement culturel. » Je ne vois pas en quoi c’est incompatible avec l’esperanto. Au passage, sur ce point je suis entièrement d’accord avec vous.

« Qu’il est désolant de refuser la réalité, et d’assister à une résurgence absurde, archaîque des théories sur ....l’espéranto. Juste pour embrouiller un peu plus les esprits, et faire en sorte que rien ne bouge. » Je ne crois pas que cela soit très conservateur d’être esperantiste. Au contraire, je pense que ceux qui disent que l’anglais est là et a « gagné » (même si je n’aime pas cet esprit de compétition), de même que l’esclavage avait toujours existé,ainsi que les chiffres romains et les systèmes de mesure anté-métriques, et que le 0 est une invention du diable ... L’esperanto a été « créé » par une oeuvre, comme l’italien a été créé par Dante pour unifier l’Italie, et que le Hochdeutsch a été créé par Luther pour unifier l’Allemagne (là-dessus je peux me tromper mais en tout cas ça a contribué à faire naître l’idée d’un peuple allemand).

Un des vieux débats chez les espérantistes est de savoir (bien entendu je résume et donc caricature) si l’on doit tout faire pour imposer l’esperanto, ou si l’on doit le « faire vivre », jusqu’à ce que les préjugés tombent d’eux-mêmes. Bien entendu, ce sont les premiers qui font le plus entendre leur voix. Mais le Monde espérantophone est un vrai microcosme, dans le quel on trouve de tout. Tout ça pour dire que tous ne sont pas des « intégristes » comme certains qui régissent ici (dont moi, je précise pour qu’il n’y ait pas de confusions)


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe