eugene eugene 3 décembre 2015 23:52

Un fantaisie sur un fond d’histoire un peu étonnant, avec cette allégorie à la rêverie, et la quatrième dimension, pour traiter une histoire de fantôme. Mais dire de quelqu’un qu’il est habité, ce n’est pas forcément par les fantômes, même si notre présent ne vit et s’alimente de nos souvenirs, qui ne sont jamais morts. Aussi comme Flaubert, qui disait « je suis madame Bovary », on pourrait dire autant « je suis madame Nuir »...

Mais s’en être matérialiste, l’ambiance des lieux est indispensable. Et tout film gothique qui se respecte doit avoir la maison ou le manoir ad hoc. Rebecca , d’ Hitchcock dans le genre est divin aussi. Sans compter « les innocents », de Jack Clayton, très sombre, superbe adaptation du roman d’henry James...Mais là les esprits sont nettement moins chaleureux que dans la maison de madame Nuir.

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