Hervé Hum Hervé Hum 9 décembre 2015 00:10

@PIPO

« Si vous leur dites en temps de guerre votre comportement est normal, ils créeront la guerre perpétuelle. »

Pour ce qui est des militaires (celui qui choisi par vocation), ce n’est pas nécessaire de le leur dire, pour eux, depuis la nuit des temps de l’histoire humaine, c’est l’évidence même de leur fonction, prendre le pouvoir par la force des armes, pas avec des paroles.
La question se pose pour les autres, ceux justement qui se servent des paroles. Or, même là, certains considèrent l’art de parler comme une arme. En fait, tout peut être objet de lutte, de compétition, de concurrence et donc de guerre. D’ailleurs, dès qu’un objet nouveau apparaît, il se trouve toujours quelqu’un puis d’autres pour en faire un objet de lutte.

C’est le mode de pensée dominant. Mais autant le sport est une guerre aseptisée, autant la concurrence économique est une guerre véritable, avec ses morts, ses blessés, ses désolations et ses victimes collatérales.
 
Le soldat qui prend plaisir à tuer n’est pas payé pour prendre son pied, mais pour tuer les personnes désignés par ses chefs. Si lui est un psychopathe, que sont donc ses chefs ?

Mais encore et toujours, jusqu’à présent, ces gens là interdisaient de juger de leur système de pensée, le faisant passer pour le meilleur de tous, aujourd’hui sous couvert d’une pseudo démocratie.

en tous les cas, le système capitaliste a fondamentalement besoin de la concurrence économique, donc de la guerre perpétuelle, pour continuer à maintenir son pouvoir sur les citoyens salariés et leur faire accepter leur domination.

On peut le résumer par deux aphorismes complémentaires :

la nécessité du chef naît de la guerre ou menace de guerre (état d’urgence) et se meurt par la paix.

La guerre est le meilleur allié du chef et la paix, son pire ennemi (il est alors inutile)

Autrement dit, si tu veux te passer de chef, crée les condition de la paix.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe