Il va falloir que je relise « Why the future doesn’t need us » mais je veux juste ici faire deux remarques :
La première est que votre interprétation des motivations chinoises pour revenir au deuxième enfant me paraît très osée. J’ai lu plus d’une fois leur inquiétude de voir que ces enfants uniques allaient bientôt devoir supporter leurs parents, eux-mêmes et leur enfant, alors même que la progression de leur revenu est modéré pour ne pas perdre en compétitivité face aux autres émergeants (et le réservoir de main-d’oeuvre est vaste en inde comme bientôt en afrique).
La seconde est que je ne voie aucun point d’inflexion dans la course à l’obsolescence d’une part de plus en plus grande de la force de travail humaine en particulier des moins qualifiés. Au demeurant les qualifier en masse pour des emplois devenus rares, serait se rassurer à bon compte.Le chômage massif et durable a montré la remarquable tolérance de la société à la mise à l’écart d’une fraction de plus en plus conséquente de la population, spoliée de sa participation sociale par une armée d’esclaves qui mécaniques, qui aux yeux bridés.
Où est la révolte des gladiateurs ? Et qui a oublié comment le système a toujours résolu les velléités de reprise de contrôle de la majorité ?
Nous sommes dans le fossé et nous continuons à creuser. L’espoir fait vivre...
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