jack mandon jack mandon 22 décembre 2015 02:18

La religiosité du père Hugo, qui faisait s’offusquer G. Sand et G.Flaubert et bien d’autres encore.

"Cœurs profonds, esprits sages, prenez la vie comme Dieu la fait ; c’est une longue épreuve, une préparation inintelligible à la destinée inconnue : cette destinée, la vraie, commence pour l’homme à la première marche de l’intérieur du tombeau, alors il lui apparaît quelque chose, et il commence à distinguer le définitif : le définitif, songez à ce mot. Les vivants voient l’infini ; le définitif ne se laisse voir qu’aux morts. En attendant, aimez et souffrez, espérez et contemplez. Malheur, hélas ! à qui n’aura aimé que des corps, des formes, des apparences ! La mort lui ôtera tout : tâchez d’aimer des âmes, vous les retrouverez.« 

 »Les Misérables« , plus qu’une peinture de la société d’un temps, entre monarchie, empire et république, s’apparente dans l’esprit hugolien à la condition humaine dans son ensemble... »Baudelaire dirait, Serviteur de Jésus, courtisan de Cythère, mendiant ténébreux ou Crésus rutilant,«  C’est à dire à la manière dantesque,  »La divine comédie«  dans l’être et l’avoir et milieux socio-culturels confondus.

Ainsi l’art prophétise, ce qui nous change un peu, quant à la forme, de la manière des religieux qui dogmatisent, comme le fit Javert le légaliste. Quand le carcan protecteur de la loi s’ébranla il n’eut de réponse qu’extrême, le suicide. 

Quand les religions »divine" ou d’état flirtent avec la névrose, c’est la fin de l’humanité.

Entre les fous de Dieu orientaux et les donneurs de leçon cartésiens occidentaux...point de salut. C’est un concert de misère et de saloperie.

On ne change pas le monde, mais l’on peut changer de monde...ce que je fis.





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