Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 23 décembre 2015 19:53

@Le p’tit Charles
Merci de votre remarque ! 

Personnellement je puis vous affirmer que nous ne somme spas éternels sur cette terre et donc ce qui compte c’est de pouvoir vivre avec dignité en de préférence en harmonie avec les autres vivants.

Mais si cela n’est pas possible du fait de la rapacité et de la cupidité des seigneurs qui nous gouvernent, alors je puis vous assurer qu’un jour ou l’autre ces seigneurs auront le miroir de leurs démarches et que je n’aimerait pas être à leur place…

Pour ce qui est es Amérindiens : s’ils préfère disparaître plutôt que de vivre en esclavage dans la servilité de la société de consommation que les puissants leurs proposent, je comprends très bien qu’ils refusent cela.

Je vous mets ci-après une réaction lue sur un blog qui reflète bien ce que je pense de cette situation que subissent les amérindiens :


LE SUICIDE DES JEUNES AMÉRINDIENS DE GUYANE « FRANÇAISE » N’EST PAS DE FRAGILITÉ GÉNÉTIQUE MAIS DE RÉSISTANCE ANCESTRALE.

À propos du suicide chez les jeunes amérindiens : 

« je vois dans cet acte, pour ma part, beaucoup plus, le signe d’une résistance extrême à refuser la soumission à l’ensemble des dépossessions acculturantes qui évacuent l’être humain de lui-même ; et ceci, en opposition à la présentation »socio-pathologique« qu’en font les médias qui diagnostiquent ces actes comme relevant d’une profonde dépression, d’un atavisme suicidaire par désarroi ou encore d’une génétique fragilité. N’oublions jamais que nos frères natifs originels ont ainsi tenu en échec l’entreprise esclavagiste, et ceci dès les premiers temps de la Conquête. Cela est évidemment d’une infinie tristesse à première vue, mais dans le même temps, il s’agit aussi d’un intime honneur où l’on décide par la violence de ne pas se soumettre. Croyez bien que je n’idéalise pas ce phénomène (historiquement tragique) de résistance au fait colonial, mais il est important, à mes yeux d’ainsi le comprendre et partant de le reconnaître ; une intuition ancestrale des moyens de se défendre chez des êtres aussi jeunes peut nous désemparer, mais, comme j’insiste à le répéter : la Conquête française de l’Amérique n’en finit pas ! ».

Devant cette situation, il nous appartient à nous les citoyens responsables de s’opposer à ces désastres des la prédation et de proposer d’autres solutions pour le futur des Amérindiens.
C’est le sens de cette proposition de la reconstitution de l’ININI.

Courtoisement.

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