Hervé Hum Hervé Hum 20 décembre 2015 23:07

Sans le titre, on penserait que votre billet est l’exemple type de ce que produit cette « fabrique de la soumission ».

Il est clair qu’une dictature ne peut pas se permettre de centrer son instruction sur la fabrique de la liberté...

Toutefois, on ne peut dire que la soumission à des principes soient privatifs de liberté en société, car sans règles, il ne peut exister de vie sociale.

Cependant, il ne faut pas confondre soumission à des principes faits pour servir la liberté de chacun et principes faits pour servir la liberté de quelques uns et la servitude des autres.

Dans le premier cas, la servitude est forcément réciproque et on appelle cela un service, dans le second cas, elle est à sens unique et on appelle cela asservissement.

Dans le premier cas, seule la démocratie peut s’approcher de cette liberté, dans le second cas, il lui faut la dictature.

Dans le premier cas, la soumission est à l’intérêt général, dans le second cas, à l’intérêt de particuliers.

Alors, si vous cherchez la liberté de ne pas répondre de vos devoirs en raison de vos droits, optez pour la servitude, parce qu’en société, il n’y a de liberté de tout un chacun que si chacun assume ses propres devoirs et non de les faire accomplir par autrui, car c’est que vous aurez mis autrui en servage.

La seule vrai liberté n’est pas de pouvoir faire n’importe quoi, mais ce que l’on aime, soi. Et cela n’est possible que par l’acquisition de la discipline intérieure et de renoncer à la discipline extérieure, qu’elle soit subie ou de la faire subir.


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