Thierry SALADIN Thierry SALADIN 15 janvier 2016 21:18

 Bonsoir Martha,

D’accord avec l’intégralité de votre commentaire du 15 janvier à 16H14.

À ceci près, et je vous cite :

« Si il y a un homme politique qui s’est exprimé de manière aussi nette et décidée, au sujet de la défense de la langue Française, c’est bien F.Asselineau : il s’est opposé publiquement (sa deuxième intervention sur les trois où il a pu s’exprimer sur nos « chaines » télés nationales ) à la loi Fioraso votée le 22 juillet 2013 - une honte nationale -

 Je n’en ai pas entendu un autre prendre parti contre cette loi, de façon aussi claire et déterminée. »

C’est exact. Apprenez que j’ai découvert l’existence de l’UPR justement parce qu’une pétition avait été lancée sur l’Internet contre la loi Fioraso. Un sujet que je suivais de très près à l’époque, c’est-à-dire dès le début de 2013.

Comprenez-moi bien, Martha, lancer une pétition contre cette loi est une chose. Tenir sur D17 des propos courageux contre cette loi comme FA le fit en expliquant les conséquences est aussi à mettre à son crédit.

Mais ce que j’attends de l’UPR, c’est d’inscrire noir sur blanc dans son programme pour la présidentielle de 2017, des propositions comme :

1) abrogation de la loi Fioraso.

2) augmentation significative du nombre d’heures de français tout au long de la scolarité. Il paraît que plus de trois cents heures de cours auraient été supprimées depuis une quarantaine d’années. Il faut les rétablir.

3) rétablissement de la méthode de lecture B-A BA. La fameuse méthode syllabique.


Quoi de plus naturel et de plus cohérent pour qui prétend vouloir défendre la langue française, n’est ce pas ?


Or dans le programme de l’UPR pour 2012, si on met de côté la loi Fioraso qui n’existait pas encore, il n’y a rien que des idées générales. 


Et cela ne peut avoir une chance d’être accepté qu’après avoir été expliqué au peuple. Et probablement aussi aux hommes politiques, FA inclus. C’est pour ça que dans l’article j’ai écrit :

« (...) et de mettre en œuvre sans délai une politique volontariste et surtout pédagogique pour inverser la vapeur. » 

Et maintenant, ça va se corser :

4) éveil aux langues étrangères dès le CP. Et ça ne doit pas passer par l’anglais, évidemment, mais par tout autre chose que je nomme, même si certains vont lever les yeux au ciel, c’est l’espéranto.

Pourquoi l’espéranto ? Parce que c’est un jeu de lego, c’est donc attractif pour les enfants, et surtout, cela leur ouvre l’esprit sur des structures linguistiques étrangères  : les langues romanes, germaniques ET slaves, autrement dit, les langues européennes. Mais également et surtout sur des langues comme le chinois.

 

Savez-vous que les mots en espéranto se construisent exactement comme le chinois ?

Mais voilà, tout ça est ignoré du simple mortel, et je terminerais en reprenant mot pour mot votre avant-dernier paragraphe, mais en l’adaptant : ce que j’aurai changé sera en gras.

Je vous cite donc :

« Une grande majorité des Français n’ont absolument pas conscience de ce qui se passe sur le plan linguistique en France, en Europe et dans le monde, un sujet qu’ils croient « connaître », alors que la langue est un instrument d’asservissement progressif. Ils NE LE VOIENT PAS ! ... Alors, ils disent des sottises ... 
Il suffit de parler autour de soi de l’espéranto comme outil pédagogique et propédeutique, et ce même à des enseignants, on en reste atterré ! réponse la plus fréquente : l
’espéranto n’est pas une vraie langue, c’est artificiel, jamais un enfant n’a chanté une comptine en espéranto, on ne peut pas tout exprimer en espéranto, cette langue n’a pas de culture, de littérature, l’espéranto va faire disparaître les langues, etc. » 

(NB : Je pourrais continuer, tant le répertoire des opposants à l’espéranto est infini, et bien sûr ne résiste pas plus de cinq minutes à l’épreuve des faits).

(fin de la première partie de mon commentaire)

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