Fergus Fergus 20 janvier 2016 17:10

Bonjour, Thierry Saladin

Vous avez raison de souligner que l’union fait la force. Pour autant, je suis prêt à parier que l’UPR d’Asselineau et le SEP de Cheminade ne s’allieront pas plus que le NPA et LO, chacun des leaders préférant avancer son pion personnel et la relative originalité de ses propositions par rapport à l’autre, aussi ténues soient les différences. 

« cela s’appelle faire preuve d’intelligence, de capacité d’adaptation à une situation donnée. »

Certes ! Mais de quel poids pèsent ces qualités comparées au désir non avoué de rester maître chez soi ? Or, plus un parti est petit, plus grande est la mainmise de son leader sur l’appareil et son refus d’en être dépossédé, ce qui nous ramène au pari évoqué ci-dessus.

Autre chose : sur la disponibilité, et a fortiori la volonté réelle des militants de faire du prosélytisme « Tupperware », j’ai un énorme doute. A cet égard, le faible nombre de signataires de la pétition lancée par Asselineau contre le Tafta sur Change.org est révélateur : moins de 20 000 signatures en 9 mois alors que le parti revendique 10 000 membres. Or, sachant qu’un grand nombre de signatures sont venues spontanément de personnes étrangères à l’UPR, cela laisse perplexe sur la capacité des militants à mobiliser, ne croyez-vous pas ?


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