Hervé Hum Hervé Hum 19 janvier 2016 19:20

@Jean Keim

Je comprend ce que vous voulez dire avec votre mauvais exemple. Mais même le mathématicien le plus génial ne peut pas prévoir sa sortie autrement que par statistique, donc, par la chance. Cela parce qu’il est mathématiquement impossible d’analyser tous les comportements, autrement qu’en répétant les expériences de conditions de sortie de la boule, jusqu’à trouver la bonne combinaison, tenant compte de tous les éléments que vous citez. On ne peut pas prévoir, mais voir et revoir à l’infini.

Le hasard est un élément nécessaire, donc fondamental à la vie et se manifeste avant et pendant l’expérience, mais plus après. Ensuite, le hasard perdure pour toute personne qui ne connaît pas, n’a pas en mémoire les conditions où la boule sort. mais plus pour ceux qui connaissent les conditions. Ils ont alors systématiquement un temps d’avance sur les autres.

Gérard Copin me rapportait le cas de hackers qui avaient piraté le programme de calcul des machines à sou et ainsi, savaient quand une machine allait faire bingo. Ils ont trop abusé du bingo et ont finit par être arrêtés. Le programme n’est aléatoire que pour ceux qui ignore le programme. Mais les hackers, se sont contenté de suivre le programme.

Autrement dit, le hasard est le nom donnée à l’ignorance pour tout système dont on ne connaît pas le mode de fonctionnement.

La question est alors de savoir si la vie procède de la même manière, à savoir, devoir déterminer le bon programme par une recherche systématique pour ensuite retenir ce programme et le systématiser. Ce qui pose la question de la conscience à chercher mais surtout à choisir un programme plutôt qu’un autre. (c’est plus subtil, mais ce sera pour une autre fouis)

Le principe de relation de causalité, n’implique pas un créateur comme Dieu au sens où nous l’entendons. Bon, je ne m’étendrai pas plus la dessus...

En fin de compte, le principe de relation de causalité intègre le hasard, mais pas de la manière dont vous le concevez, c’est dire de manière absolu, mais relationnel. En absolu, il n’y a aucun hasard, tout est déterminé par la relation causale directrice qui donne le sens à suivre et interdit de s’en affranchir sous peine de destruction. Mais à l’intérieur de cette relation de causalité directrice, il y a le hasard par le biais de l’ignorance du chemin devant être emprunté pour respecter l’ordre premier. Ensuite, plus les relations vont se multiplier, plus l’impression de hasard va augmenter jusqu’à devenir quasi absolu.

Bon, cette manière de parler atteint ses limites et je ne peux pas aller beaucoup plus loin ainsi.

Mais disons qu’en restant avec l’exemple du loto, la relation causale directrice est de désigner un voir deux ou trois gagnants au milieu de millions de joueurs, qui impose ses propres règles pour respecter le sens premier, désigner un gagnant parmi des millions de manière aléatoire. Donc avec l’ignorance absolu de connaître le gagnant à l’avance, car dans ce cas, il y a escroquerie ou perte de sens et une fois éventé, la relation s’arrête pour ne pas respecter son ordre directeur. si tous le monde peut connaître à l’avance les numéros, plus personne ne va jouer pour juste récupérer un peu moins de sa mise à chaque fois.... C’est absurde et il n’y a rien de plus qui insupporte le principe que l’absurde !

 Le principe de relation de causalité est donc absolument déterminé, mais intègre le hasard dans la relation pour pouvoir respecter la relation causale directrice. Sans hasard, pas de loto !

Sans hasard, pas de vie non plus, mais là aussi, tout est déterminé par la relation causale directrice et celle ci est... Donner sens à l’existant, donc, avec la nécessité du hasard ou ignorance.

La vie est simplement donner sens à l’existant, reste alors à savoir quelle est la nature de cet existant ! Et là, on ne peut le savoir (physiquement) que par la maîtrise du principe de relation de causalité dans sa complexité.

Mais c’est la même chose avec l’économie, la propriété économique étant la relation causale directrice, tout ce qui lui est contraire ne peut survivre et se développer à long termes, sans menacer la relation directrice. Il ne peut donc survivre une économie de coopération et de partage avec comme relation directrice la propriété économique. C’est impossible ! Sauf que le principe exige de passer à une économie de coopération. L’humanité est donc prise dans un étau et n’a qu’une seule option, passer à l’économie de partage ou s’auto détruire.


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