bakerstreet bakerstreet 1er février 2016 11:35

Article intéressant. Comment une cellule saine se transforme t’elle en cellule cancéreuse ? Sans doute était elle boiteuse déjà, qu’elle a reçu des informations qui l’ont fait passé de l’autre coté.

Le sujet n’est pas facile à circonscrire, car se trouvant à la frange de plusieurs domaines. Et sans doute chacune des causes amène son petit contingent de djihadistes. En toute cas, contrairement à la brillante sortie de Walls, qui joue à l’adjudant, il faut réfléchir aux causes du désastre, car celui qui ne réfléchit pas à la justification et au bon sens de ses actions se condamne. On pourrait en dire autant de ces volontaires pour l’horreur. Il y a un vide sociétal qui cherche un cadre, et Daesh arrive à point nommé. Personne ne croit sérieusement que la religion a un rôle à jouer la dedans : Elle servira juste de leurre de justification. Nous revoilà donc dans les zones grises de l’homme, bornée par les lois morales et la culture, ce long apprentissage dont certains se démettent avec jubilation, dans des rituels sanguinaires de passage et d’adhésion. L’homme assurément est un animal névrosé, penchant du coté du mal et de la perversion pour se venger d’une blessure narcissique, s’il juge que la société ne lui a pas donné l’occasion de sa réalisé, ou l’a empêché. C’est ainsi que sont nés les nazis, une boule de haine qui n’a plus d’échappatoire autre que sa force centrifuge se consolidant jusqu’à l’explosion quand elle est lancée. Il n’y a pas de retour possible. 
Les individus sont responsables de leurs choix, mais reste qu’il faut s’interroger sur l’alternative que notre société offre, en terme d’opposition au projet djihadiste : C’est à dire une place, une structure, une famille, une utilité, un mythe....

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