Bonjour, Sylvain
« héroïques », l’ont été tous ces pauvres bougres de paysans et d’ouvriers envoyés au casse-pipe dans l’enfer de Verdun. Parmi eux, mon grand-père maternel, rescapé du Fort de Vaux, et tous ces camarades qu’il a vus tomber ou repartir estropiés à vie.
Il suffit de voir les monuments aux morts des villages d’Auvergne ou de Bretagne pour comprendre l’ampleur du massacre et l’énorme responsabilité des hauts gradés qui ont permis ces hécatombes, et cela sans véritable intérêt stratégique.