@Sarah
Il s’agit quand même de l’évolution de la langue, lorsqu’on déplore l’usage de mots français avec le sens de leurs homonymes anglais. A cet égard Victor Hugo s’indignait déjà de ce purisme qui, selon lui, fige la langue. Dans Cromwell, il écrit que « c’est
en vain que nos Josué littéraires crient à la langue de s’arrêter ; les
langues ni le soleil ne s’arrêtent plus. Le jour où elles se fixent,
elles meurent. Voilà pourquoi le français de certaine école littéraire
est une langue morte ».