gogoRat gogoRat 2 mars 2016 12:08

@Ar zen

 J’ajouterais que si l’on s’en tient à l’étymologie du mot ’démocratie’, c’est à dire ’pouvoir du peuple’,
notre Constitution actuellement en vigueur repose sur une acrobatie intellectuelle plutôt osée, voire abracadabrantesque, avec son article 3 imaginant : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. »
 
 « qui l’exerce par ses représentants » ! ? 
 Comment concevoir que le peuple puisse ’exercer sa souveraineté nationale par des représentants’ ? Ceci laisse à supposer que le peuple, puisse ’exercer’ en permanence : influer et contrôler, en permanence, des ’représentants’ . Le moyen imaginé pour réaliser cela (un référendum facultatif, ponctuel, aux instants où cela voudra bien chanter aux dits ’représentants’) ... ferait sourire si le peuple était encore d’humeur à plaisanter !
 
 Le pire est que le contre-sens imposé au mot ’démocratie’, par une légitimation perverse abusant d’un détournement du sens étymologique (initialement réellement consensuel) des mots, nous laisse constater une évidente intention de tromperie du peuple :
 lorsque le système de pouvoir prétend se justifier par du mérite, de véritables méritants ne pouvant se permettre d’ignorer qu’un tel régime politique devrait s’il était honnête se reconnaître comme une ’aristocratie’, le fait de vouloir le nommer (perversement) ’démocratie’ montre à la fois une intention de tromperie, mais surtout la conscience que c’est bien le vrai sens du mot ’démocratie’ qui emporte l’adhésion des électeurs bernés !
 


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