bakerstreet bakerstreet 10 mars 2016 13:09

@Pierre
Facile de juger maintenant. Allez faire un tour à cette époque, entre décolonisation et impérialisme, logique des blocs, et adhésion à des courants de pensée et d’action politique. C’est plus facile sûrement d’adhérer à une logique de supporter de club de foot. L’histoire est un champ de bataille. Et avant que la fumée des canons monte dans le ciel, on ne voit pas grand chose, et pourtant on est obligé de choisir son camp, à moins de se cacher..... Qu’aurions nous fait il y a cent ans à Verdun, à l’époque de l’Indochine, de la guerre d’Algérie ? 

Il y a deux sortes d’intellectuels, ceux qui discuteront de madame verdurin, avec plus ou moins de talent, et les autres qui s’engageront. Plus ou moins foireusement, ce qui donnera le régime de Pol Pot pour le pire, et les brigades rouges et la bande à Baader. 
Mais pour ces deux derniers exemples voilà des jeunes gens perdus qui s’inspirèrent de l’histoire où les exemples de « sacrifice utile » sont légions. Mais ce genre de débat, « les mains sales » ou pas, c’est justement un des moteurs de l’oeuvre de sartre. Le combat, qu’est ce qui le motive, qu’est que le justifie. Camus dira qu’entre « la justice et ma mère, je préfère ma mère », phrase circonstancielle qui sera mal comprise. On sera beaucoup plus longtemps respectueux du soi disant immense Heiddeger, qui flirta dés les années 30 avec les idées nazis. Se pose la question de savoir comment on peut être à une niveau si pertinent au niveau des idées abstraites, et si nul au niveau de l’aveuglement, de la bêtise et de la vanité et de l’abjection. La connaissance vrai, elle ne peut être liée qu’aux idées abstraites de salon et de clan, il faut le terrain et la rencontre des gens de la rue, la vraie vie, avec tout le respect qui lui est du, est les interdits qui vont avec, sinon tout cela ne produit au mieux qu’un système insipide, au pire un totalitarisme. 

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